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Les matières de la sensualité ...

Publié le 22 juillet 2012 par Papillondessenteurs @Papillondessent

Pour changer un petit peu, je vais aborder ici un thème débat sur les matières premières de la sensualité.

Pour l'historique cette idée d'article m'est venue suite à une session olfaction dans une parfumerie lambda.

Puis elle s'est renforcée quand j'ai porté à quelques jours d'intervalle, des parfums d'une grande volupté.

Cela m'a remémoré diverses discussions avec des collègues suite à des désaccords sur la définition olfactive de la sensualité.

Tout cela pour en arriver à une conclusion certes non révolutionnaire mais tellement vraie : le parfum est d'une subjectivité telle qu'il en est difficile de trancher sur certains concepts, comme la fraîcheur ou encore la sensualité.

Et cela, c'est une composante qui rend assez ridicules les idées marketing préconçues.

En effet, selon moi, la sensualité d'un parfum dépend énormément de notre vécu. Ce n'est donc pas prévisible ni quantifiable.

Je pense que parmi les favorites cependant si nous devions en sélectionner quelques unes, je dirai que la vanille arrive en tête, pour tout sexe confondu, ainsi que des ingrédients ayant une similitude avec cette dernière.

Ensuite peut être des notes boisées comme le santal, le cèdre, le patchouli ou encore le vétiver (positionnées comme étant plus masculines).

Je citerai également pour certaines personnes les notes animales mêlées à des bois, de tabac ou à des accords légèrement cuirés / fumés.

Plus féminines, les notes de fleurs ont parfois un pouvoir d'attraction sans précédent comme la très réputée tubéreuse, la fleur d'oranger voire la rose quand elle est bien accompagnée.

Plus personnellement, outre les notes vanillées et boisées, une matière très spécifique me fait tomber : la fève tonka.

On la retrouve dans un certain nombre de créations et je la repère en général dès la première olfaction.

Très étrangement, elle est souvent présente soit dans les parfums des hommes de ma vie (Le Mâle, Body Kouros, Midnight in Paris par exemple) , soit dans mes jus séducteurs aux facettes orientales (Amor Amor, Loulou, Infusion d'Iris Absolue pour ne citer qu'eux). C'est ma matière fétiche, celle qui me bouleverse au plus haut point.

Aussi, je ne peux parler attractivité sans évoquer un grand classique, l'accord chypré qui à lui seul cristallise une certaine idée de la sensualité olfactive. Je parle bien entendu de l'accord d'antan, celui qui avait un vrai potentiel de séduction avec son mélange de fleurs, de mousse de chêne et de patchouli, parfois ourlé d'un peu de fruits sans trop de sucre, pour un effet prune cuiré du plus bel effet !

En bref, la séduction était l'une des grandes motivations à porter un parfum, le champ des possibles est multiples d'où parfois l'impression qu'on nous vend de la sensualité à tout crin (alors que le jus en question est souvent juste abominable).

Bref, assez parlé, je vous laisse la parole pour rentrer dans cette discussion qui, je l'espère, saura vous inspirer ...


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