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Les pervers narcissiques : c'est plus clair pour moi !

Publié le 07 septembre 2008 par Elena

Cette semaine, j'ai vu une émission sur les pervers narcissiques ( Toute une histoire) et je vous avoue que j'y ai beaucoup pensé par la suite. Je réussis maintenant à faire des liens qui me paraissent évidents et qui semblent ne plus induire en moi de refus inconscient ni de déni. Je me sens plus calme et apaisée qu'avant.

Pour moi, ma mère et mon frère sont des pervers narcissiques.

Ainsi, ce postulat me permets de mieux comprendre leurs comportements, leurs paroles, leurs attitudes et leurs gestes. Je saisi aussi mieux qui j'étais avant de faire ma thérapie. Je me sentais comme une morte vivante, un zombie qui observait les autres vivres sans me sentir moi-même vivante. Le mot qui me définissait le mieux était celui de "végéter". J'avais été vidée de ma substance vitale comme un vampire le fait avec ses victimes. Et j'ai ainsi du réapparendre totalement ce que c'est que de vivre, ressentir, avoir des pulsions vitale et enfin aimer !

Le pervers narcissique est incapable d'aimer ni d'entendre la souffrance de l'autre, dénué de toute empathie qu'il est. Il peut simplement jouir, c'est son seul mode de bien-être, de la souffrance qu'il infige à l'autre, ce qui représente sa nourriture vitale.

Quand j'ai commencé à parler de souffrance et de manque d'amour, ma mère m'a répondu que j'étais folle et méchante. Aujourd'hui, je sais que j'ai eu des mots très durs envers elle, mais cela ne fait pas de moi une personne méchante, malgré que j'ai mis du temps à me débarrasser de cette peur. Elle profite de ma sensibilité (oui, derrière la perversion qu'elle m'a transmise et qui fait partie de moi, je suis capable d'être sensible et d'aimer véritablement grâce à ma thérapie et à mon amoureuse) pour me culpabiliser et projeter sur moi toute sa perversion, ce que fait également mon frère.

Mais aujourd'hui, le temps à passé et chaque jour me construit, me guérit et me fait grandir vers plus de lumière et de clarté. Oui, j'ai de la perversion en moi, oui je sais parfaitement ce qu'est la jouissance pervers. Cela, ma mère me l'a très bien transmis. Mais mon choix de vie fait que je veux développer en moi le vrai amour, la vraie empathie, la vraie compassion et ne pas nourrir ce côté pervers qui m'habitera jusqu'à ma mort, je le sais. J'ai cette double facette, je vais arroser la bonne graine et tâcher d'endormir la mauvaise.

Et j'ai aussi compris très profondément que ma mère est ainsi, mon frère est ainsi, et qu'ils ne changeront pas. L'espoir désespéré de recevoir l'amour d'une vraie mère s'est éteint, ma douleur d'enfant m'appartient, elle n'est plus celle de ma mère. L'acceptation est là, sereine et plus mature que jamais. Un lien de douleur vient de se rompre, je m'envole comme une colombe plus libre que jamais de mon enfance douloureuse et emprisonnante.

Merci la vie !
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