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La Chaîne Brisée, par Marion Zimmer Bradley

Publié le 25 mai 2008 par Tequila
Je dois dire que les Amazones Libres, malgré le relent de féminisme qui se dégage de leur philosophie de vie, me plaisent bien. Évidemment, être une femme, sur Ténébreuse, c'est risquer de devenir Gardienne, et donc d'utiliser ses dons psychiques pour le bien de Ténébreuse, lors d'une vie de chasteté toute entière dédiée au travail. Ou alors d'avoir les mains enchaînées toute sa vie, comme le veut la tradition, dans les villes sèches. Pour les plus chanceuses, c'est un mariage arrangé avec un Seigneur et maître, qui lui confiera l'intendance de la forteresse. Pour les autres... une vie de dur labeur au service de leur compagnon, sans liberté d'action, de parole ou même de pensée.
Les Amazones Libres ont donc rejeté tout cela pour devenir maîtres de leur destin. Quelque soit son origine sociale, son passé, ses expériences, ses capacités, une fois qu'une femme a prêté le serment, elle retrouve une famille, et un foyer. Entraînées à savoir défendre leur vie, toutes recoivent ensuite l'éducation dont elles ont envie, pour arriver à faire le métier de leur choix. Seule restriction, prêter un autre serment, il n'est donc pas question de se marier ensuite.
Dans ce tome de la Romance de Ténébreuse, Jaelle, Amazone Libre suite à son évasion à 12 ans des Villes Sèches, va venir au secours, à moins que ce ne soit l'inverse, de Magda, qui a entrepris d'aller rechercher dans les montagnes son ex-mari retenu en otage. A leur retour à l'Astroport, chacune aura fait avancer à sa manière l'Histoire de Ténébreuse, et découvert que la liberté n'est pas toujours là où on l'imagine, surtout en amour.


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