La vérité, peinture de Jules Joseph Lefebvre (Musée d'Orsay)
Qu'elles ont bonne presse, les valeurs chrétiennes ! Charité, don de soi, altruisme...
Mais, il y a un mais... !
Mais, ces valeurs font appel à un comportement, une attitude préconisée et jugée positivement, certainement pour acheter son paradis, pour les pratiquants, et pour asseoir leur
pouvoir pour les leaders chrétiens. Et ces valeurs, lorsqu'une personne me les expose parce qu'elle y croit, me heurtent.
Pourquoi, de quelle façon ?
C'est une valeur importante qui me guide qui se trouve confrontée à ces valeurs véhiculées par le christianisme : la quête de la vérité, de ma vérité, de ma légende personnelle comme dirait
Paolo Coelho. Pour moi, il y a conflit intérieur entre le devoir d'application des valeurs chrétienne et cette valeur qui m'est si chère.
Le travai que je mène sur moi m'a appris à m'écouter sans me juger, si possible. M'écouter sincèrement, profondément, honnêtement, intensément... pour me connaitre (cf.
Socrate), (cf. Ramana Maharshi), connaitre mon ombre (cf. Jung) pour enfin faire le tour (un jour ?) de moi-même et connecter qui je suis (cf. Ramana Maharshi). Hors, les
valeurs prescrites par la religion chrétienne, en tous les cas telle que je le ressens, n'étant pas une spécialiste, vont totalement à l'encontre du chemin qui est le mien. La vérité de
l'intention (cf. Bouddha) n'est absolument pas prise en compte, seul le comportement est valorisé. Comment alors croire en l'authenticité des actes ? Oui, le monde pourait sembler
plus en paix, mais le serait-il vraiment abritant tant d'émotions et de pulsions refoulées car non reconnues, non accueillies et non autorisées à être ressenties (ce qui diminuerait sensiblement, à
mon avis, les passages à l'acte !) sans jugement d'aucune sorte ?
Je crois donc à la vérité de chacun, même si les bien-pensant la jugerait comme appartenant au mal. Moi, je dis que tout ce qui est reconnu, bien et mal en soi, rend compet, entier et
capable d'agir dans le bien, selon des valeurs universelles, donc aussi véhiculées par le christianisme, mais vécues et agies de façon pleinement consciente, volontaire et finalement
heureuse car non contraintes et obligées !