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Head in Hand et Portrait of a Man, peintures de stephen wright (site ici)
Les choses et la vie bougent..
Lui reste distant, dans le silence de sa douleur et de son mal-être. Je l'ai relancé, figée que je me sentais dans l'attente impatiente et immobile de sa décision, d'un geste de sa part. Mais le silence était sa seule réponse à notre rencontre intense.
Le silence de son côté. L'attente du mien.
Cela n'était plus possible. Cette pseudo relation, relique de notre passé fantasmé au présent, n'existe plus. Il fallait le voir en face. Les sentiments sont là mais la possibilté de les partager n'est plus.
Je ne voulais plus d'un homme fantasmé, idéalisé d'après un passé révolu. Je ne voulais plus attendre encore et encore.
Ce que je peux lui offrir ne représente, encore aujourd'hui, que souffrance pour lui. Notre fusion, m'a-t-il dit, le "brulerait".
Je crois que j'ai enfin compris l'impossibilité de mon rêve avec lui. Cela n'est pas possible, tout simplement et je crois que je l'accepte enfin. Nos attentes sont trop, vraiment trop différentes : il a besoin d'une femme tout le temps à ses côté tant son manque affectif est grand, j'ai besoin d'un homme dans ma vie mais je ne suis plus en manque affectif, comblée que je suis grâce à l'amour partagé avec ma chérie, mon amoureuse.
Moi, je cherche un homme bien dans sa vie, dans sa tête, qui n'est pas en manque d'amour. Ce dont je manque, et je vais être crue, c'est de sexualité avec un homme, de sensualité, de toucher, de désir, de fusion... avec un homme : bref, de testostérone ! Et je me sens maintenant prête à chercher, non pas obligatoirement un échange affectif profond avec un homme, bien que la présence minimale d'affectif soit vraiment plus agréable, mais surtout d'une affinité particulière au niveau sensuel et sexuel.
Librement, je vais donc chercher ce que je désire aujourd'hui en laissant le doux souvenir du premier homme qui m'a émue, touchée et respectée fait partie de mes souvenirs à tout jamais...