Qui transpirent
L'ardeur profonde de vos regards
Qui se vident
L'espace exhibe les alcôves
Qui débordent vos fronts
Vous lui empruntez
Sa rhétorique rauque ses feintes de non-recevoir sans fin
Vous vous heurtez aux murs
Qui redessinent maints chemins tout en camouflant le serrement de vos dents
C'est à ce prix que tous admirent l'harmonie de vos traits
Cherchez vos mots
Ceux qui, coûte que coûte, exhalent l'encens, la myrrhe et la chair
Vos paroles sont des murmures sans fin
Des murmurent rauques
Qui ne disent rien
Si ce n'est que rien ne va
Lorsque les sons se cognent aux fronts bas
Ne resterait-il rien à dire tant qu'à faire
Traverser les visages labyrinthiques
Des loups à l'image de celui-là s'esquissant
D'un trait assuré, vous scrutant silencieux
Comme vous êtes silencieux
Fragile ou perdu comme dans un mauvais miroir.
J'ai soumis le regard de la ville vagabonde
j'ai tué les espoirs qui pesaient sur mes pas
je suis plus libre que vos rêves
Published by Pioc (tableau) & Elisabeth Hamidane (texte) - dans ExPO GALERiE Du LOSANgE 2013 --