Magazine

Chez Guy Laroche

Publié le 03 avril 2014 par Paniervolant

A vrai dire c'était une époque dorée.
Je n'imaginais même plus la chance qui m'avait été offerte par cette opportunité d'entrer chez un couturier parisien de l'avenue Montaigne par la grande porte !!!
Avec le temps j'avais fini par trouver cela normal, sauf lorsque quelques candidats se présentaient bardés de diplômes et venaient proposer leurs services à Guy Laroche, qui leur annonçait n'avoir besoin de personne.

Loin derrière moi l'idée de croupir dans un bureau derrière une machine à écrire, comme mon tout premier job, et partager mon temps professionnel avec des gens d'une mentalité différente, et là c'était du gâteau !!!!
Chaque matin j'arrivais donc à la boutique Guy Laroche, que je traversais, avant de prendre l'ascenseur qui me conduisait au studio, et au passage je m'aspergeais à profusion de parfum, devenu un rituel quotidien, puisqu'il trônait en permanence sur un présentoir ostentatoire.
J'adorais ce merveilleux parfum, Fidji, qui faisait désormais partie de ma vie.
J'en étais totalement imprégnée.
Je continuais également à arborer pratiquement tout le temps des tenues plutôt excentriques mais toujours classe et de bon goût, plus ou moins avant-garde, que je retrouvais revisitées dans la plupart des collections en cours.
Mes tenues je les trouvais seule, et totalement en décalage vestimentaire de l'époque.

Le fait de travailler chez un couturier stimulait mes neurones et donner libre cours à mon inspiration.
J'étais d'ailleurs assez souvent complimentée par Guy Douvier, et je me souviens avoir un jour prêté à Guy Laroche une tenue que j'avais entièrement réalisée. Il avait tellement aimée qu'elle figurait dans une collection, à l'identique jusqu'à la matière utilisée pour cette tenue.
C'était plutôt flatteur pour moi l'idée d'être appréciée des deux "Guy", ce qui était réciproque d'ailleurs, pour leur gentillesse à mon égard.
Les deux "Guy" m'avaient d'ailleurs rebaptisée "Ma cocotte" qui était devenu mon patronyme de l'avenue Montaigne.
J'étais finalement très à l'aise dans cette maison, et j'avais l'impression d'être chez moi et j'en étais devenue la mascotte, aussi de nombreuses missions m'étaient confiées, à tel point que je n'imaginais pas le déroulement de certaines aventures que j'allais connaître par la suite...........


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Paniervolant 470 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte