En présence de personnalités du monde scientifique, dont Claudie Haigneré, et du mathématicien Cédric Villani, médaille Fields 2010, qui remettait le prix Chéreau-Lavet, 4 "ingénieurs-inventeurs français reconnus en 2010", dont Philippe LAURENT, viennent d'être brillamment fêtés, le 17 janvier, en l'Hôtel des ingénieurs Arts et Métiers, à Paris.
Le prix 2010 ayant été attribué à Jean-Pierre Cariou (pour l'application de la technologie LIDAR (Light Detection And Ranging) aux mesures anémométriques (impulsionnel à laser fibre), d'abord en météorologie et en climatologie, puis sur de nouveaux marchés porteurs - énergie éolienne, environnement aéroportuaires- aux enjeux commerciaux considérables.
Plus d'informations sur cette récompense sur le site www.mariuslavet.org
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Philippe Laurent, finaliste 2010
Philippe était lui, récompensé par le Jury du prix Chéreau Lavet, pour avoir révolutionné le monde de l'aéronautique civil : en proposant dès le début de 1967, et en développant en 1968 un "gyroscope électromécanique flottant intégrateur miniaturisé, de performances pratiquement identiques et pourtant d'un coût réduit", par rapport à ceux utilisés alors pour les avions militaires (et aussi sur le seul "Concorde"), et pour les missiles stratégiques intercontinentaux français des années 1960. Le "gyro F" de la SAGEM permettait ainsi à cette entreprise de proposer les premiers systèmes de navigation autonomes aux avions commerciaux, ouvrant la voie des productions de masse en ce domaine : SAGEM équipait dès 1970/71, tous les premiers AIRBUS A 300 B, de centrales d'attitude ou de centrales de guidage inertiel miniaturisées et d'un coût devenu abordable. Dans les quelques années qui suivirent, ce nouveau mode de navigation amenait rapidement à la disparition définitive du cockpit du "4ème homme", le navigateur. (Il restait alors : le pilote commandant de bord, le co-pilote et le mécanicien)
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Le projet en cours : l'amélioration du rendement des moteurs thermiques
En ce 17 janvier 2011, Philippe LAURENT déclarait : "je crois encore aux moteurs thermiques, et des gains de rendement, et aussi en "propreté", importants, sont possibles; des solutions thermiques-électriques assureront des autonomies de véhicules importantes, probablement pendant plusieurs décennies, avant de céder au "tout électrique" pour les déplacements terrestres. Dans cet ordre d'idées, le Wankel pourrait bien avoir sa véritable chance ! ".