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RTBF : Le scandale des Barakis

Publié le 08 avril 2015 par Misteremma @misteremma

L’affaire a éclaté par la démission du chef du bureau carolo de la RTBF, Alain Vaessen, suite à une réunion avec les cadres de l’info du boulevard Reyers. Que se passe-t-il ? Les audiences radios sont mauvaises. Le Directeur de l’information, Jean-Pierre Jacqmin, pense que le langage utilisé par les journalistes du service public est trop élevé, trop pointu pour l’audience !

Aparté 1 : A ce stade là de l’affaire, je suis déjà bouché bée… Je poursuis.

Des journalistes rapportent à L’Avenir qu’il leur a tenu les propos suivants : si on doit parler aux barakis, on parlera aux barakis.

Aparté 2 : Gloups !
Le service public n’a donc plus pour vocation de tirer les gens vers le haut, ni d’éducation permanente. Il est vrai qu’il est plus facile de démarrer son journal par un camion qui est renversé sur l’A12 comme le fait RTL-TVI et « dans le reste de l’actualité » (véridique ! Entendu au Journal de 19h ce lundi 6 avril 2015) parler de l’attentat à Garissa.

Lors de cette même réunion, il aurait été demandé aux journalistes de la RTBF Charleroi de ne plus utiliser le mot « relaxer » dans une affaire judiciaire car l’auditeur carolo pourrait comprendre que la Justice ait donné un moment de détente au prévenu !

Aparté 3 : je pleure.

Toujours dans cet article de l’Avenir, les journalistes craignent qu’ils ne puissent même plus aborder certains sujets parce qu’ils sont trop ardus.

C’est beau d’avoir de l’espoir et de seulement « craindre ». L’audience est donc au cœur de toute cette affaire. Les arrivées de Walid sur la Première et d’Alain Simons sur… Vivacité Charleroi n’y sont pas étrangères.

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