Le ministre du Budget, Eric Woerth, a suggéré d'"explorer d'autres pistes" que celle de la redevance pour compenser la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public :
"C'est plutôt d'autres pistes qu'il faut explorer, et notamment la piste touchant par exemple à une fiscalisation modeste d'internet et de la téléphonie mobile, et fixe d'ailleurs. La redevance n'est pas la source de financement à venir du surcroît de dépenses qu'il faut mettre en face de la perte des publicités dans le groupe France Télévisions".
Interrogé sur la possibilité de voir une fiscalisation d'internet et de la télephonie interdite par l'Union européenne, M. Woerth a jugé qu'il n'y avait pas de "problématique bruxelloise" sur cette question, "parce que les pays sont libres de leur fiscalité". Ce que tout le monde constate à propos du taux de la TVA, que le gouvernement français ne peut changer sans l'accord des commissaires de Bruxelles.