Little America
Rob Swigart
Traduit de l'américain par François Happe
Cambourakis- 2015
978236624136
Résumé éditeur : Orville Hollinday Senior voue une haine sans bornes à Orville Hollinday Junior, son fils, qui le lui rend bien – et n'a d'ailleurs qu'une ambition : tuer son père avant de partir pour l'Ouest et s'établir dans l'immense station-service de Little America, l'endroit où tout le monde finit inévitablement par passer, et où l'on prend la vraie mesure de l'Amérique : " Des voitures. De la nourriture. Des cieux immenses et bleus. La libre entreprise. " Après quelques détours professionnels et tentatives pour faire sauter les Cadillacs successives de son père, Orville Junior atterrit effectivement à Little America et devient même propriétaire de sa propre pompe à essence, tandis que chez ses parents, entre coucheries et magouilles culinaires, rêves de, Technocolor et déboires nucléaire, tout fou le camp... Pour converger, dans une électrisantes apothéose, vers la petite ville de Squash, non loin de Little America, en pleine frénésie patriotique.
Mon avis : Un roman polyphonique complètement barré ! La chronologie est complètement explosée et les chapitres ne sont pas forcément en lien entre eux mais une fois l'incompréhension passé, on s'habitue et on se laisse guider par les différents moments de vie d'un fils vengeur, d'un père en rut, d'un flic démis de ses fonctions, d'une sourde muette et grouillant de personnages complétement fous, malgré eux parfois. On retrace à travers ce roman toutes les années 60-70 des États-Unis. Sexe, drogue et nucléaire sont omniprésents tout au long du récit.
C'est donc un roman qui sort des récits classiques mais qui ne conviendra pas à tout le monde...