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The Lazarus Effect (L'effet somnifère)

Publié le 10 avril 2015 par Olivier Walmacq

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Genre: épouvante, horreur
Année: 2015
Durée: 1h23

L'histoire: Une équipe de chercheurs universitaires découvre comment ramener les morts à la vie. Ils n'imaginent pas ce que leurs expériences vont déclencher

La critique:

Il n'est jamais évident de chroniquer un navet. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on n'a pas forcément grand-chose à en dire ! C'est par exemple le cas de The Lazarus Effect, réalisé par David Gelb (remplacez le "l" par un "r") en 2015, et qui est sorti récemment dans les salles obscures.
Au niveau de la distribution, le long-métrage réunit Mark Duplass, Olivia Wilde, Donald Glover, Evan Peters et Sarah Bolger. On pourrait voir The Lazarus Effect comme une sorte de remake faisandé de L'Expérience Interdite, de Joel Schumacher, qui à la base, n'avait déjà rien d'extraordinaire. La thématique principale est donc celle de la mort, et plus précisément, de ce qui se passe après la mort.

Voilà un thème que le cinéma d'horreur a exploité à de nombreuses reprises par le passé. Que ce soit bien sûr Frankenstein ou encore Re-Animator. Attention, SPOILERS ! Une équipe de chercheurs ambitieux a trouvé un moyen de ramener les morts à la vie, grâce à un sérum nommé « Lazarus ».
Après plusieurs essais réussis sur les animaux, Zoe
, un des chefs chercheurs, meurt dans un accident de laboratoire. Désespérés, les autres chercheurs utilisent Lazarus sur elle pour la ramener à la vie, ce qui fonctionne. Quand elle commence à développer des capacités surnaturelles, les autres chercheurs réalisent que leur volonté de ressusciter les morts a sûrement ouvert une porte de l'enfer sur notre monde.

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Au risque de me répéter, David Gerb... Pardon... David Gelb semble avoir beaucoup apprécié L'expérience Interdite. Il reprend peu ou prou la même trame avec ce groupe d'étudiants quasi trentenaires au passage. Fans du scalpel et nouveaux descendants du même Docteur Frankenstein, ils vont payer très cher leurs petites expériences macabres.
Dans un premier temps, c'est le chien du labo qui fait les frais de leur soif de découverte. Evidemment, l'animal change subitement de comportement. Puis, suite à un accident mortel, c'est Zoe, une scientifique, qui est victime du sérum diaboliiiiiiiiiiiiiqqqqqqqqqqquuuuuuuuuuuuuuueeeeeeeeeeeeee !

Vous avez soupiré durant les précédentes lignes ? Vous avez l'impression d'avoir déjà vu ce genre d'ineptie au cinéma ? Rassurez-vous, c'est normal ! Bienvenue dans The Lazarus Effect ! Passons sur le scénario qui ne brille guère par son originalité. Pour le reste, pas grand-chose à signaler au tableau de bord. Le film accumule tous les poncifs du genre.
Certes, force est de constater que le film privilégie surtout l'action et les scènes d'épouvante. Pourtant, impossible de ne pas bailler et même de s'endormir devant ce spectacle d'une rare médiocrité. En résumé, on a l'impression d'avoir vu ce genre de spectacle des milliers de fois au cinéma. On se demande encore comment un tel film a pu obtenir un certain succès aux Etats-Unis.

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Il est même sorti en France et s'inscrit dans la même veine que Paranormal Activity et consors. Autrement dit, c'est un film d'épouvante destiné à séduire les adolescents en manque de sensations fortes. Encore faut-il être effrayé ou impressionné par une jeune femme au regard bovin qui nous joue la maniaco-dépressive dotée de pouvoirs psychiques surnaturels.
Et sur ce dernier point, ça se gâte sérieusement ! A aucun moment, le film ne parvient à nous scotcher, encore moins à nous effrayer. C'est à peine si on ne devine pas dans quel ordre les protagonistes vont se faire massacrer. Quant aux acteurs, ils sont unanimement mauvais, Olivia Wilde en tête. L'actrice dépasse toutes les espérances en matière de contre-performance. 
Il faut la voir gesticuler dans tous les sens et prendre un air hautain et pervers auprès de ses victimes... Un grand moment de solitude ! Bref, si vous souffrez d'insomnie la nuit, plus besoin de stilnox ni d'havlane, regardez cinq minutes de The Lazarus Effect ! Effet garanti ! Le seul souci, c'est que le film n'a même pas le charme d'un bon vieux nanar. Un gros navet donc.

Côte: Navet

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 Alice In Oliver


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