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Marvel's Daredevil. Saison 1. Pilot.

Publié le 11 avril 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Marvel’s Daredevil // Saison 1. Episode 1. Into the Ring (Pilot).


Daredevil est l’une des séries les plus attendues de l’année et pour cause, en plus de faire partie intégrante de l’univers cinétique de Marvel c’est une série produite par Netflix et issue d’un grand contrat entre Netflix et Marvel pour produire plusieurs séries différentes. Ce premier épisode n’est pas toujours passionnant d’un point de vue purement narratif mais il sait faire bonne impression d’un point de vue de la mise en scène. En effet, durant tout cet épisode nous allons enchaîner quelques séquences d’action et de combats à mains nues particulièrement jouissives. La scène de combat sous la pluie à la fin de ce premier épisode par exemple est l’une des plus grosses réussites de l’épisode. Mais ce que j’apprécie aussi avec Daredevil c’est qu’il s’agit d’une série qui a matière à creuser des aspects que l’on n’a pas l’occasion de voir tous les jours dans une série Marvel. En tout cas, je trouve intéressant la façon dont Daredevil traite du fait que les actions que l’on fait en tant que super-héros ont des conséquences sur la vie privée des personnages. Mais d’un point de vue de Marvel, c’est probablement l’un des univers les plus sombres qu’ils aient développés jusqu’à présent (même Iron Man 3 et son aspect sombre n’était pas à la hauteur de celui-ci).

Aveugle depuis l’enfance, mais doté de sens incroyablement développés, Matt combat l’injustice le jour en tant qu’avocat et la nuit en surveillant les rue de Hell’s Kitchen, à New York, dans le costume du super-héros Daredevil.

Daredevil est une série brute de décoffrage qui ne cherche pas à prendre son téléspectateur par la main. La série n’a de cesse de nous plonger la véritable face cachée de ce qui peut se passer dans les rues de New York. L’avantage d’utiliser les vrais décors de la ville de New York est une occasion en or de nous plonger dans des petites rues sombres et ces grands buildings. On ressent que New York est là (même si Daredevil aurait très bien pu être tournée à Vancouver ou Toronto sans problème à mon humble avis). Ce qu’il y a d’important dans le visuel c’est la façon dont la série s’attache à nous présenter des séquences violentes et brutales sans se poser de questions du point de vue du téléspectateur. La série nous raconte son histoire et à nous de l’apprécier telle qu’elle est. On sent que Daredevil ne cherche pas à faire une série édulcorée qui pourrait séduire tel ou tel public. Cela me fait d’ailleurs un peu penser à Banshee qui fait plus ou moins la même chose (même si depuis la saison 2 il y a aussi pas mal de « fan-service »). Daredevil est une occasion en or de démontrer que Marvel a plus d’une corde à son arc et surtout autre chose à proposer que les Avengers (et tout ce qui s’y rapporte en série des Agents du S.H.I.E.L.D. à Peggy Carter).

On nous présente tout un tas de personnages dans ce premier épisode, à la fois ceux que l’on va suivre comme des alliés de Daredevil et ceux qui vont être les ennemis du héros. On a également un aperçu de la vie passée de Matt et c’est un élément très important. On veut nous raconter comment il est devenu aveugle, ce qui l’a mené dans cette direction et comment il est devenu comme ça. Drew Goddard semble avoir cerné l’esprit de Daredevil. Je ne connais pas du tout les comics mais je ne pense pas que cela soit si important que ça. On retrouve à chaque nouvelle scène l’impression de passer d’un cadre à un autre, d’une bulle de dialogues à une autre. C’est très graphique comme série et la mise en scène surpasse même un script qui parfois est un peu lourd en informations et en présentation. On veut tout nous raconter dans ce premier épisode sauf que cela finit par devenir un peu fouillis et pas toujours passionnant. C’est dommage car le visuel, le casting, et tout ce qui l’entoure, est suffisamment intéressant pour nous donner envie de revenir prendre une nouvelle bouchée de Daredevil. J’ai hâte en tout cas de voir la suite et croyez moi, je ne vais pas m’en priver.

Note : 7.5/10. En bref, un premier épisode très efficace visuellement.


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