Journée mondiale de mobilisation, samedi 18 avril, contre les traités de libre échange.Depuis des décennies, les gouvernements négocient en secret des accords de libre-échange et d’investissement. Ces accords sapent nos droits, détruisent l’emploi et l’environnement dans le seul intérêt court-termiste des multinationales. Les négociations transatlantiques avec les États-Unis (TAFTA) et le Canada (CETA) en sont de parfaits exemples. Mais sur tous les continents, les mobilisations s’amplifient pour dénoncer ces traités des multinationales et promouvoir la justice sociale et écologique.En quelques mois, la campagne Stop TAFTA a pris de l’ampleur en Europe : 1,5 million de signatures de l’Initiative citoyenne auto-organisée, création de milliers de collectifs locaux, multiplication des débats publics et actions, collectivités « Hors TAFTA », encerclement du Conseil de l’UE... et journée européenne Stop TAFTA le 11 octobre dernier.Le 18 avril nous ferons encore plus de bruit pour dire Stop TAFTA et Stop CETA avec les mouvements de toute l’Europe et d’Amérique du Nord !Pour l’emploi : Stop TAFTA !Alors que les travailleurs américains souffrent du refus de leur pays de ratifier les conventions internationales les plus basiques en matière de droits sociaux, le TAFTA vise à renforcer la concurrence entre les travailleurs des deux côtés de l’Atlantique. L’accord facilitera la course aux bas salaires et au droit du travail dérégulé. Il permettra aux multinationales d’accroître les pressions à la baisse sur les salaires et les conditions de travail. Les effets de la compétitivité par le bas ne s’arrêtent pas là : des études tirent la sonnette d’alarme et prédisent jusqu’à 600 000 pertes d’emplois en Europe dans la première décennie de l’accord. Pour les travailleurs européens et américains, c’est un système perdant-perdant, où seuls les actionnaires gagneront. Pour l’emploi local et durable, le TAFTA ne passera pas !Pour la démocratie : Stop TAFTA !Alors que le pouvoir du politique est de plus en plus faible, le TAFTA, en créant des règles supérieures aux lois, renforcera l’impuissance des décideurs élus. L’accord créera une nouvelle institution euro-américaine qui affaiblira les parlements et les collectivités. Enfin, il mettra en place des tribunaux privés au service des multinationales, qui pourront contourner la justice, attaquer les lois qui les dérangent et obtenir des milliards de compensation. Le message du TAFTA est clair : la démocratie n’est pas compétitive !Pour la santé : Stop TAFTA !Alors que les systèmes de santé européens sont sous la pression constante des politiques d’austérité, le TAFTA vise à ouvrir des pans entiers de la protection sociale, de nos systèmes médicaux et hospitaliers aux intérêts des multinationales, et à faire primer ceux-ci sur l’intérêt général. Brevets sur les médicaments renforcés ; attaques contre la transparence des essais cliniques ; nouvelles armes données aux multinationales, y compris du tabac, pour attaquer les législations sur la santé publique ; abaissement des normes sanitaires et phytosanitaires : le TAFTA nuit gravement à la santé.Pour le climat : Stop TAFTA !Alors que la crise climatique est le plus grand défi du XXIe siècle, le TAFTA va à l’encontre de la transition énergétique et écologique dont nous avons besoin pour éviter le désastre. Le TAFTA donnera de nouvelles armes aux pétroliers pour tuer les initiatives et le développement des technologies de la transition et empêchera d’interdire les méthodes d’extraction climaticides (gaz de schistes, sables bitumineux, etc.). De plus, l’augmentation des flux de marchandises de part et d’autre de l’Atlantique va à contre courant de la nécessaire relocalisation de nos économies. L’adoption du TAFTA enverrait un message clair : Game Over pour le climat.Pour l’agriculture paysanne : Stop TAFTA !Alors que l’agriculture à taille humaine et respectueuse de l’environnement étouffe déjà sous le rouleau compresseur de l’industrialisation, TAFTA déversera un déluge de produits agricoles à bas coût qui détruiront les filières agricoles, dérèglementera l’utilisation de pesticides, renforcera les droits de propriété intellectuelle qui bénéficieront aux multinationales semencières et chimiques, facilitera l’utilisation des OGM et mettra à terre le système AOC [1] / IGP [2] . Il poussera les paysans à la faillite, accélèrera le dépeuplement des campagnes, la transformation de nos fermes en usines, et installera encore plus profondément la malbouffe au cœur de nos vies.Le TAFTA et les autres traités de libre-échange ne prospèrent que grâce à l’opacité qui les entoure. C’est en exposant ces vampires à la lumière que nous les ferons disparaitre. Le 18 avril, faisons jouer l’« effet Dracula », braquons nos projecteurs sur ces accords !Ensemble, nous pouvons arrêter les accords en cours de négociation et renverser les effets néfastes des accords passés. Nous pouvons faire avancer nos alternatives, qui placent les peuples et la planète avant les profits des multinationales.
Magazine Politique
Journée mondiale de mobilisation,La Rochelle samedi 18 avril à 15 heures devant l’Office du Tourisme, contre les traités de libre échange.
Publié le 14 avril 2015 par Blanchemanche
#StopTAFTA
Journée mondiale de mobilisation, samedi 18 avril, contre les traités de libre échange.Depuis des décennies, les gouvernements négocient en secret des accords de libre-échange et d’investissement. Ces accords sapent nos droits, détruisent l’emploi et l’environnement dans le seul intérêt court-termiste des multinationales. Les négociations transatlantiques avec les États-Unis (TAFTA) et le Canada (CETA) en sont de parfaits exemples. Mais sur tous les continents, les mobilisations s’amplifient pour dénoncer ces traités des multinationales et promouvoir la justice sociale et écologique.En quelques mois, la campagne Stop TAFTA a pris de l’ampleur en Europe : 1,5 million de signatures de l’Initiative citoyenne auto-organisée, création de milliers de collectifs locaux, multiplication des débats publics et actions, collectivités « Hors TAFTA », encerclement du Conseil de l’UE... et journée européenne Stop TAFTA le 11 octobre dernier.Le 18 avril nous ferons encore plus de bruit pour dire Stop TAFTA et Stop CETA avec les mouvements de toute l’Europe et d’Amérique du Nord !Pour l’emploi : Stop TAFTA !Alors que les travailleurs américains souffrent du refus de leur pays de ratifier les conventions internationales les plus basiques en matière de droits sociaux, le TAFTA vise à renforcer la concurrence entre les travailleurs des deux côtés de l’Atlantique. L’accord facilitera la course aux bas salaires et au droit du travail dérégulé. Il permettra aux multinationales d’accroître les pressions à la baisse sur les salaires et les conditions de travail. Les effets de la compétitivité par le bas ne s’arrêtent pas là : des études tirent la sonnette d’alarme et prédisent jusqu’à 600 000 pertes d’emplois en Europe dans la première décennie de l’accord. Pour les travailleurs européens et américains, c’est un système perdant-perdant, où seuls les actionnaires gagneront. Pour l’emploi local et durable, le TAFTA ne passera pas !Pour la démocratie : Stop TAFTA !Alors que le pouvoir du politique est de plus en plus faible, le TAFTA, en créant des règles supérieures aux lois, renforcera l’impuissance des décideurs élus. L’accord créera une nouvelle institution euro-américaine qui affaiblira les parlements et les collectivités. Enfin, il mettra en place des tribunaux privés au service des multinationales, qui pourront contourner la justice, attaquer les lois qui les dérangent et obtenir des milliards de compensation. Le message du TAFTA est clair : la démocratie n’est pas compétitive !Pour la santé : Stop TAFTA !Alors que les systèmes de santé européens sont sous la pression constante des politiques d’austérité, le TAFTA vise à ouvrir des pans entiers de la protection sociale, de nos systèmes médicaux et hospitaliers aux intérêts des multinationales, et à faire primer ceux-ci sur l’intérêt général. Brevets sur les médicaments renforcés ; attaques contre la transparence des essais cliniques ; nouvelles armes données aux multinationales, y compris du tabac, pour attaquer les législations sur la santé publique ; abaissement des normes sanitaires et phytosanitaires : le TAFTA nuit gravement à la santé.Pour le climat : Stop TAFTA !Alors que la crise climatique est le plus grand défi du XXIe siècle, le TAFTA va à l’encontre de la transition énergétique et écologique dont nous avons besoin pour éviter le désastre. Le TAFTA donnera de nouvelles armes aux pétroliers pour tuer les initiatives et le développement des technologies de la transition et empêchera d’interdire les méthodes d’extraction climaticides (gaz de schistes, sables bitumineux, etc.). De plus, l’augmentation des flux de marchandises de part et d’autre de l’Atlantique va à contre courant de la nécessaire relocalisation de nos économies. L’adoption du TAFTA enverrait un message clair : Game Over pour le climat.Pour l’agriculture paysanne : Stop TAFTA !Alors que l’agriculture à taille humaine et respectueuse de l’environnement étouffe déjà sous le rouleau compresseur de l’industrialisation, TAFTA déversera un déluge de produits agricoles à bas coût qui détruiront les filières agricoles, dérèglementera l’utilisation de pesticides, renforcera les droits de propriété intellectuelle qui bénéficieront aux multinationales semencières et chimiques, facilitera l’utilisation des OGM et mettra à terre le système AOC [1] / IGP [2] . Il poussera les paysans à la faillite, accélèrera le dépeuplement des campagnes, la transformation de nos fermes en usines, et installera encore plus profondément la malbouffe au cœur de nos vies.Le TAFTA et les autres traités de libre-échange ne prospèrent que grâce à l’opacité qui les entoure. C’est en exposant ces vampires à la lumière que nous les ferons disparaitre. Le 18 avril, faisons jouer l’« effet Dracula », braquons nos projecteurs sur ces accords !Ensemble, nous pouvons arrêter les accords en cours de négociation et renverser les effets néfastes des accords passés. Nous pouvons faire avancer nos alternatives, qui placent les peuples et la planète avant les profits des multinationales.
Journée mondiale de mobilisation, samedi 18 avril, contre les traités de libre échange.Depuis des décennies, les gouvernements négocient en secret des accords de libre-échange et d’investissement. Ces accords sapent nos droits, détruisent l’emploi et l’environnement dans le seul intérêt court-termiste des multinationales. Les négociations transatlantiques avec les États-Unis (TAFTA) et le Canada (CETA) en sont de parfaits exemples. Mais sur tous les continents, les mobilisations s’amplifient pour dénoncer ces traités des multinationales et promouvoir la justice sociale et écologique.En quelques mois, la campagne Stop TAFTA a pris de l’ampleur en Europe : 1,5 million de signatures de l’Initiative citoyenne auto-organisée, création de milliers de collectifs locaux, multiplication des débats publics et actions, collectivités « Hors TAFTA », encerclement du Conseil de l’UE... et journée européenne Stop TAFTA le 11 octobre dernier.Le 18 avril nous ferons encore plus de bruit pour dire Stop TAFTA et Stop CETA avec les mouvements de toute l’Europe et d’Amérique du Nord !Pour l’emploi : Stop TAFTA !Alors que les travailleurs américains souffrent du refus de leur pays de ratifier les conventions internationales les plus basiques en matière de droits sociaux, le TAFTA vise à renforcer la concurrence entre les travailleurs des deux côtés de l’Atlantique. L’accord facilitera la course aux bas salaires et au droit du travail dérégulé. Il permettra aux multinationales d’accroître les pressions à la baisse sur les salaires et les conditions de travail. Les effets de la compétitivité par le bas ne s’arrêtent pas là : des études tirent la sonnette d’alarme et prédisent jusqu’à 600 000 pertes d’emplois en Europe dans la première décennie de l’accord. Pour les travailleurs européens et américains, c’est un système perdant-perdant, où seuls les actionnaires gagneront. Pour l’emploi local et durable, le TAFTA ne passera pas !Pour la démocratie : Stop TAFTA !Alors que le pouvoir du politique est de plus en plus faible, le TAFTA, en créant des règles supérieures aux lois, renforcera l’impuissance des décideurs élus. L’accord créera une nouvelle institution euro-américaine qui affaiblira les parlements et les collectivités. Enfin, il mettra en place des tribunaux privés au service des multinationales, qui pourront contourner la justice, attaquer les lois qui les dérangent et obtenir des milliards de compensation. Le message du TAFTA est clair : la démocratie n’est pas compétitive !Pour la santé : Stop TAFTA !Alors que les systèmes de santé européens sont sous la pression constante des politiques d’austérité, le TAFTA vise à ouvrir des pans entiers de la protection sociale, de nos systèmes médicaux et hospitaliers aux intérêts des multinationales, et à faire primer ceux-ci sur l’intérêt général. Brevets sur les médicaments renforcés ; attaques contre la transparence des essais cliniques ; nouvelles armes données aux multinationales, y compris du tabac, pour attaquer les législations sur la santé publique ; abaissement des normes sanitaires et phytosanitaires : le TAFTA nuit gravement à la santé.Pour le climat : Stop TAFTA !Alors que la crise climatique est le plus grand défi du XXIe siècle, le TAFTA va à l’encontre de la transition énergétique et écologique dont nous avons besoin pour éviter le désastre. Le TAFTA donnera de nouvelles armes aux pétroliers pour tuer les initiatives et le développement des technologies de la transition et empêchera d’interdire les méthodes d’extraction climaticides (gaz de schistes, sables bitumineux, etc.). De plus, l’augmentation des flux de marchandises de part et d’autre de l’Atlantique va à contre courant de la nécessaire relocalisation de nos économies. L’adoption du TAFTA enverrait un message clair : Game Over pour le climat.Pour l’agriculture paysanne : Stop TAFTA !Alors que l’agriculture à taille humaine et respectueuse de l’environnement étouffe déjà sous le rouleau compresseur de l’industrialisation, TAFTA déversera un déluge de produits agricoles à bas coût qui détruiront les filières agricoles, dérèglementera l’utilisation de pesticides, renforcera les droits de propriété intellectuelle qui bénéficieront aux multinationales semencières et chimiques, facilitera l’utilisation des OGM et mettra à terre le système AOC [1] / IGP [2] . Il poussera les paysans à la faillite, accélèrera le dépeuplement des campagnes, la transformation de nos fermes en usines, et installera encore plus profondément la malbouffe au cœur de nos vies.Le TAFTA et les autres traités de libre-échange ne prospèrent que grâce à l’opacité qui les entoure. C’est en exposant ces vampires à la lumière que nous les ferons disparaitre. Le 18 avril, faisons jouer l’« effet Dracula », braquons nos projecteurs sur ces accords !Ensemble, nous pouvons arrêter les accords en cours de négociation et renverser les effets néfastes des accords passés. Nous pouvons faire avancer nos alternatives, qui placent les peuples et la planète avant les profits des multinationales.