Triche aux échecs à Dubaï

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Le grand-maître géorgien Gaioz Nigalidze s'est fait prendre pendant une partie contre Tigran Petrossian à l'Open Chess Tournament de Dubaï.

Le 12 avril 2015, dans la 6e ronde de l'Open d'échecs de Dubaï aux Emirats Arabes Unis, le grand-maître géorgien Gaioz Nigalidze (à droite sur la photo) était apparié avec les Noirs contre le grand-maître arménien Tigran Petrossian.

Le grand maître des échecs Gaioz Nigalidze a triché en consultant un smartphone aux toilettes pendant la partie.

Ce qui a mis la puce à l'oreille de Tigran Petrossian. Gaioz Nigalidze a abusé des toilettes. A tel point que son adversaire arménien a alerté les arbitres après avoir remarqué plusieurs départs précipités, à intervalles réguliers, pour des durées de 10 minutes, voire davantage...

Gaioz Nigalidze, risque au minimum entre 3 et 15 ans de suspension pour avoir utilisé un smartphone, doté d'un logiciel d'échecs, dans les toilettes alors qu'il participait à l'Open de Dubaï. Outre les conséquences d'une telle sanction, l'attitude de ce grand maître de 25 ans, 400ème au rang mondial, suscite un véritable scandale dans le monde des échecs.

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L'arbitre en chef du tournoi d'échecs de Dubaï Mahdi Abdul Rahman a vérifié la position affichée sur le smartphone trouvé aux toilettes avec la feuille de partie. Aucun doute possible. Le joueur géorgien a été exclu du tournoi.

La triche aux échecs est rare.

Si, au plus haut niveau mondial, la triche est rare, quelques joueurs de moindre envergure sont réputés pour cacher des appareils miniatures dans leurs chaussettes, leurs chaussures ou même dans leurs oreilles. Cela reste pour l'instant un phénomène marginal. Gaioz Nigalidze, double champion national, est pour l'instant au 400e rang mondial. Il encourt plusieurs années de suspension : trois ans si sa triche est prouvée et quinze si la triche a été répétée. On ne sait pas encore combien de fois il était allé aux toilettes lors des matchs du championnat national géorgien.

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