Mad men Bad girl

Plus le temps passe, plus la fin approche, celle de MAD MEN ma série préférée.

Les sixties, les seventies, un world de couleurs et d'extasy, le monde léger de l'après-guerre mondiale 2, la pub, la société de consommation qui pointe, New York, Madison Avenue, Manhattan, les femmes faciles, l'alcool, la clope, un univers décadent en pleine expansion, les années Kennedy, Nixon, le racisme, le sexisme ordinaire, des personnages envoûtants même si au fil des saisons la série s'est parfois étiolée dans les dédales de ma compréhension, je reste fan inconditionnel de la photographie, de la mise en scène, des tenues, du mobilier,... et de l'absence totale d'effets spéciaux au profit exclusif du scénario, des dialogues et du jeu des acteurs.

L'ultime saison (clic) a débuté sur Canal Plus tous les mardis à 22h15, j'ai vu le 1 ^er épisode et j'avoue sans torture à la gégène avoir été un peu perdu par ce redémarrage, MAD MEN est ainsi fait qu'il faut accepter d'être bousculé, désorienté, déphasé, pour se soumettre à son charme visuel et ses zoubizou sonores.

Si vous n'aimez pas les images animées ou si vous êtes pauvre du mulot au point de ne pas savoir pirater une série sur Internet ( ohé c'est bon je déconne), j'ai ce qu'il vous faut pour vous replonger tout nu dans l'âge d'or des Etats-Unis, une série de photos magnifiques, comme éthérées, évanescentes, intemporelles et terriblement actuelles, de TIME MAGAZINE et de SPORTS ILLUSTRATED ( Sports Illustrated Swimsuit: 50 Years of Beautiful), cliquez ici (clic), la Californie, la plage, des femmes et des maillots de bain...

There's a certain innocence about these pictures that signals, right away, that they were made long, long ago. Sure, it's California in the post-Manson, post-Altamont years, when the California Dream was souring and the airy promises of the Sixties were fading. But even the onslaught of hard drugs and pseudo-revolutionary nihilism that subsumed much of the counterculture in the early '70s could not entirely wipe away what had always drawn people to the Golden State. Namely, an uncomplicated joy in the pleasures of sunshine, sensuality and the illusion of eternal youth.

En contemplant ces photos on se retrouve directement endormi dans un rêve ensoleillé, ces peaux bronzées, la liberté, l'insouciance, une planète qui n'a sans doute jamais existé que quelques secondes à l'échelle de l'humanité et encore, un monde comme on aimerait pourtant le revoir sur la Côte d'azur lors des prochaines élections régionales ...

Marion, si tu m'entends, enfile ton bikini, allume un pétard et adopte " Sur la route " de Kerouac en guise de programme électoral. Papy compte sur toi.

Le lien direct de TIME : http://time.com/3696282/swimsuit-issue-the-life-edition/?xid=newsletter-life-weekly#3696282/swimsuit-issue-the-life-edition/?xid=newsletter-life-weekly