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DÉCLIN COGNITIF: Il vient plus vite avec l'apnée du sommeil – Neurology

Publié le 17 avril 2015 par Santelog @santelog

DÉCLIN COGNITIF: Il vient plus vite avec l'apnée du sommeil  – NeurologyLes troubles respiratoires du sommeil (SAOS, ronflement) accélèrent le déclin cognitif au point de  » l’avancer  » de près de 10 ans, explique cette étude de la NYU School of Medicine, présentée dans la revue Neurology. La bonne nouvelle, c’est que prendre en charge à temps et de manière adaptée ces troubles respiratoires du sommeil permet de réduire cette accélération du déclin cognitif.

Le Dr Ricardo Osorio, professeur de psychiatrie au NYU Center for Brain regrette l’absence de de sensibilisation de la communauté médicale et des patients : Car alors que la prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est environ 4 à 5 fois plus élevée chez les personnes  âgées vs chez l’adulte d’âge moyen, le SAOS reste sous diagnostiqué, en raison, très probablement, d’une méconnaissance de ses conséquences sévères telles que les AVC, les troubles de mémoire, le risque accru de chute et de perte d’autonomie. Cette nouvelle étude précise à la fois ses effets néfastes sur la cognition et les bénéfices associés au recours à la thérapie par pression positive continue.

Les chercheurs ont travaillé sur les données de personnes âgées participant à la cohorte Alzheimer’s Disease Neuroimaging Initiative (ADNI) dont l’objectif était d’évaluer la progression de la déficience cognitive légère (MCI) et le développement de la maladie d’Alzheimer ou autres démences.

Le déclin commence 10 ans avant : L’étude constate une apparition bien plus précoce de la déficience cognitive légère chez les patients présentant des troubles respiratoires du sommeil, soit, selon les sous-ensembles analysés, 73 ans vs 84 ans, 72 vs 83 ans et 77 vs 89 ans. Non pris en charge, les troubles respiratoires du sommeil peuvent avancer de 10 ans l’apparition des premiers symptômes de déclin cognitif. Enfin, cette différence reste significative, quoique réduite, même après prise en compte des facteurs de confusion comme les variantes du gène de risque APOE, le sexe, le niveau d’éducation, l’IMC, la dépression, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le diabète etc…

 

Source: Neurology April 15, 2015, doi: 10.1212/WNL.0000000000001566 Sleep-disordered breathing advances cognitive decline in the elderly (Visuel© Amy Walters – Fotolia.com)

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