
Encore s'émerveiller des enfilades de mots.
Du premier au dernier en l'espèce
Du premier au dernier dans l'espace
nous renvoyant la balle à blanc,
comme une évidence.
Se "raconter" , s'échapper aussi,
puiser dans l'étron commun et y faire pousser
des pensées invasives mais si fragiles,
tellement dérisoires
...
Folâtrer dans la glaise d'un verbe écorché vif.
Il panse comme il peut
ses blessures.
Pôvre !
à la lueur du doute qui veille
( toujours )
pour le cueilleur
et pour le dire.
Ajouter au livre d'or de la grande supercherie
qui nous habille,quelque épitaphe à la gloire de l'ébauche fugitive,
hommage aux perspectives incongrues,
respect des impayables fulgurances,
révérence aux troubadours du potage de langue
publiés à compte pour du beurre .
Il y a trop de confusion en dehors des lignes
par où la vie pèche
à vagues qu'en veux-tu.
L'écriture à l'unisson des hommes n'a pas de semblable.
Elle tire la couverture vers elle pour essayer de se distinguer à la bonne heure du paraîtrenoyé dans l'être en souvenir.
Je lis mes complices galériens mais jusqu'où ira ma compréhension de fantaisies fondamentales ainsi exprimées ?
et que sais-je de l'échouage de ces paquets de mots amers, salés, acides, sucrés...
balancés à la baille et jetés en pâture aux vents de l'oubli?
