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[Top] Le 5 majeur de la baston sur Super Nintendo

Publié le 24 avril 2015 par Zhou

Comme je manque de temps pour écrire des articles plus « profonds » et que je veux fêter dignement la sortie d’un Mortal Kombat X que je ne compte pas acheter, je me suis dis « et si je faisais un Top 10 des jeux de baston sur Super Nintendo ? ». Puis j’ai réfléchi et je l’ai ramené à 5 parce que ça faisait beaucoup trop sinon.

Le top qui suit est, comme toujours sur ce blog, totalement partial et subjectif. Il est bien évidemment le reflet de mes émotions passées et se fonde exclusivement sur la nostalgie des belles heures perdues à marteler les touches de mes pads. Sachant au surplus que j’adore les jeux de baston mais que je n’ai jamais été très bon dans l’exercice.

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Je vous l’annonce direct : ce Top sera totalement dépourvu d’adaptation foireuse de jeux SNK. En tant que grand fan de la firme d’Osaka et possesseur d’une belle Neo Geo, je ne peux pas concevoir de faire l’apologie de tels portages. J’ai Fatal Fury sur Mega Drive et c’est déjà dur à vivre…


5 | WeaponLord (Namco – 1995)

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« 24 Méga de combats à l’arme blanche contre des mastodontes cruels ». Dire que j’ai regardé en boucle la K7 vidéo promotionnelle d’Ocean en 1995 est un léger euphémisme. Et c’est cette fichu vidéo qui m’a poussé à acheter WeaponLord. Il faut dire que les sprites étaient monstrueux pour l’époque et que le côté baston de gros barbares avec des grosses armes était assez nouveau. Dans les faits, le jeu est pourris par une animation d’une lenteur affligeante. Regardez la vidéo, la vitesse de l’animation lorsque le perso lance une attaque tournante est assez représentative du jeu. Le gameplay ne rehausse pas le débat puisqu’on est dans le très basique : vous cognez comme un sourd sans grosse stratégie de défense. Reste que les personnages sont bien virils (mêmes féminins) et que les grosses armes nous amusaient beaucoup à l’époque. Mais soyons clairs, WeaponLord est cinquième plus pour la nostalgie de cette belle K7 vidéo que pour ses réelles qualités…


4 | Mortal Kombat 3 (Midway – 1995)

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1995, année bénie des jeux de baston sur Super Nintendo a vu débarquer le troisième opus de la très populaire saga Mortal Kombat. Lors de la sortie du premier épisode c’était dingue. Je devais me contenter de la version Game Boy donc j’étais passablement frustré, aussi quand un pote a acheté le 3 et l’a ramené chez moi, j’ai bloqué. Je me suis précipité l’acheter et j’ai balancé des fatality dans tous les sens avec la tonne de perso disponible (Smoke !). Si on est un peu plus dans la profondeur de gameplay qu’avec WeaponLord, je jouais surtout à MK pour les gerbes de sang. Je faisais d’ailleurs systématiquement le cheat code pour réaliser les finish him avec un seul bouton. Ça a suffit à m’occuper pendant des heures et des heures. Notons pour conclure que Mortal Kombat est la saga de jeux vidéo où les personnages sont à la fois raides comme des piquets et ultra souple pour balancer des kick systématiquement à hauteur de tête…


3 | Killer Instinct (Rare – 1994)

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Lors de sa sortie, le bébé de Rare était une véritable tuerie. C’était super beau, avec ses graphismes digitalisés, mais surtout c’était super violent. Du Mortal Kombat en plus aboutit. Et puis c’était un des premier jeu où on pouvait faire monter le nombre de combo à des chiffres hallucinants. Après il est clair que le jeu a vraiment mal vieilli. Autant je trouve encore un certain charme à un WeaponLord, autant les digit de Killer Instinct sont ultra cheap aujourd’hui. Le buzz a dégonflé au point que j’ai zappé la suite sur Nintendo 64. Mais entendons nous bien, c’était autre chose que Rise Of The Robots !


2 | Dragon Ball Z 2 : La Légende Sayen (Bandai – 1994)

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J’aurai pu mettre l’Ultime Menace (plus beau), voire le tardif Hyper Dimension, mais DBZ 2 reste le meilleur pour ses auras d’énergies énormes, ses personnages et son mode histoire (tout pourri). Dans le troisième, allez savoir pourquoi ils ont foutu des auras rikiki lors des supers coups et ont zappé le mode histoire… J’ai tellement joué à ce jeu. Je l’avais acheté en version japonaise dans une boutique de jeux vidéo de Bastia en pleine hystérie DBZ. A l’époque, jeune collégien, Dragon Ball Z c’était toute ma vie. Une putain de religion. Et balancer des coups surpuissants avec Broly, Trunk ou Goku c’était dingue. Il est clair qu’en soit le jeu est nul puisqu’il se résume à charger sa jauge chacun de son côté et à balancer des kameha toutes les trente secondes. Mais quand on est fan… Sur le principe, les titres Ranma 1/2 étaient quand même meilleurs. Les jeux DBZ étaient tellement durs à trouver lors de leurs sorties que j’avais du acheter la version française du 3 lors d’un voyage à Andorre… Et puis bon, sa phrase d’intro en japonais (un genre de « oh minot de bagda Gohan ») et son cheat code. Ze cheat code. Je le connais encore par cœur 20 ans après : Haut, X, Bas, B, L, Y, R, A. Kakaruto !


1 | Street Fighter II Turbo (Capcom – 1994)

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Le must ! J’ai tellement bavé devant Street Fighter II. A l’époque j’avais la NES et mon père considérait que c’était suffisant et que je n’avais pas besoin de la Super Nintendo. J’étais donc contraint de jouer à SF 2 chez des potes et de trouver des moyens de substitution. Genre je jouais à Street Fighter 1 sur Atari 520 STe (faute de pouvoir faire tourner le 2, exclusif au 1040) ou j’organisais des bastons entre les deux persos de Final Fight sur cette même machine pour faire genre c’était un versus fighting. La tristesse ultime. Aussi quand j’ai enfin eu le droit d’avoir la Super Nintendo en 1994, j’ai acheté le bundle avec Street Fighter II Turbo. Mon meilleur pote est venu, on y a joué des heures durant et j’en ai gardé une cloque monstrueuse sur le pouce gauche. Super Street Fighter II et Street Fighter Alpha 2 ne m’auront pas offert les mêmes émois, même si Fei Long était cool.


Bonus | Shaq Fu (Ocean – 1994)

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Comment évoquer la baston des 90’s sans parler du grand nanard Shaq Fu, sorti plus ou moins en même temps que Michael Jordan Chaos In The Windy City (que j’adore). Se bastonner avec la super star du basket de l’époque c’était quelque chose !


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