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Le Monde selon la Physique (Physics world) avril 2015 :4 EME PARTIE

Publié le 28 avril 2015 par 000111aaa

 JE NE PEUX PAS ETRE A LA FOIS AU FOUR ET AU MOULIN !  Il ne sert à rien chers amis  de trop me relancer  sur un sujet sur lequel  je suis passé quinze jours avant …..IL est vrai que parfois je dois vous donner l’impression de laisser   volontairement un sujet dans l’ombre , sans y apporter une réponse  et c’ est volontaire …..Si par exemple,  j’ai autant vitupéré contre le responsable  « Assurance qualité »  du Service  d' élaboration chaudière EPR  c’est parce que j’attendais    le déclenchement officiel  par EDF/AREVA  d’ un audit international à  opérer  chez  CREUSOT –FORGE   qui élabore culs et couvercles des EPR …. Je vous propose aujourd’hui surtout des abstracts  et une semi – traduction intéressante à la fin  mais l OBS va finir par «  râler » sur mes articles trop longs !

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1: 

Physicists generate electrical currents from noise

4 comments

Quantum dots put voltage fluctuations to work

Deux  boites  quantiques ont été utilisées pour générer un courant électrique à partir du «  bruit de tension ». Le dispositif  vient d’être  créé par des physiciens en Allemagne, qui supputent  que cela pourrait conduire à la mise au point de systèmes qui convertiraient la chaleur résiduelle en énergie utile.Je vous en ai parlé la semaine passée :tout passage de courant électrique alternatif engendre un  dissipation thermique( effet OHM)   et un champ électromagnétique  , dépendant  de la fréquence ….C ‘est une nuisance et une perte !Les appareils électroniques génèrent de grandes quantités de chaleur excédentaire qui doivent être dissipée. .  Depuis plus d'une décennie, les physiciens ont été rechercher 36  façons de convertir cette chaleur en courants électriques qui pourraient faire le travail !

 Lukas Worschech et ses collègues de l'Université de Würzburg en Allemagne  viennent de vérifier que  des fluctuations de tension expérimentalement  aléatoires peuvent être « rectifiées » de manière  à produire un courant continu. L'expérience utilise une simulation de  ce «  bruit de tension »  en imitant les points chauds et froids de la chaleur perdue, et ne représente  donc pas une démonstration directe de la chaleur résiduelle  convertie en travail. Toutefois,  un membre de l'équipe Fabian Hartmann explique que cela prouve  que de petites fluctuations de tension peuvent produire un courant: "Un dispositif dérivé de notre échantillon pourrait être en mesure de fournir la puissance nécessaire au fonctionnement de systèmes autonomes et auto-alimentés."

Je ne vous présente pas le système   que je  décrirais plutôt   comme «  usine a gaz de physiciens  foldingues » ( ils utilisent de l hélium liquide !)Ils rèvent !  .JE VOUS EN PRÉSENTE LA PHOTO / ALLEZ VOIR LE LIEN QUE JE VOUS LAISSE !

Capture.PNG  foldingues.PNG

REF/” Voltage Fluctuation to Current Converter with Coulomb-Coupled Quantum Dots

F. Hartmann, P. Pfeffer, S. Höfling, M. Kamp, and L. Worschech

Phys. Rev. Lett. 114, 146805 – Published 10 April 2015

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2:

Le Monde selon la Physique (Physics world) avril 2015 :4 EME PARTIE

First visible light detected directly from an exoplanet

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New method can pick up extremely faint reflected light despite low signal-to-noise ratio

La première détection directe du spectre de la lumière visible réfléchie par une exoplanète  vient d’être  faite par une équipe internationale d'astronomes. Par l’utilisation de  l’ instrument HARPS à de l’Observatoire de La Silla de l'Observatoire européen austral au Chili, les astronomes ont étudié la lumière à partir de 51 Pegasi b – c’ est la première exoplanète découverte autour d'une étoile  quasi semblable au Soleil. Leurs observations non seulement  ont découvert de nouvelles propriétés  de cet objet bien connu, mais le travail est aussi une démonstration réussie de la  preuve d’un  concept d'une nouvelle technique pour la détection d'exoplanètes.

51 Pegasi b se trouve à seulement 50 années-lumière de la Terre dans la constellation de Pégase et a été découverte en 1995. Célèbre en tant que  première exoplanète confirmée  trouvée en orbite  d’une étoile ordinaire  51 Pegasi b est un exemple typique d’une sorte de  "Jupiter chaud » .

MON COMMENTAIRE /  Je trouve la manip très intelligente  : en deux mots  , elle consiste  à  retrouver dans le spectre de l’étoile les traces bien plus   faiblardes  de la lumière réfléchie par l albédo de l’atmosphère de l’exo planète !!!! BRAVO   pour l’astuce et pour  la  finesse de la détection

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 3:

Le Monde selon la Physique (Physics world) avril 2015 :4 EME PARTIE

Carbon nanotubes bring aircraft manufacturing out of the oven

Technique efficiently cures large industrial parts made of polymeric materials

Un film en  nanotubes de carbone sous forme de  papier mince qui peut chauffer et solidifier les matériaux composites utilisés dans les ailes et les fuselages avions, sans avoir besoin de fours industriels massifs,  vient d’etre  développé par une équipe de chercheurs aux États-Unis. Le film peut être roulé sur des composants industriels pour fournir chauffage uniforme et contrôlable et efficace par conduction. Lorsqu'il est connecté à une source d'alimentation électrique, le film chauffé stimule le polymère  à se solidifier . La technique devrait fournir une méthode plus directe, d'économie d'énergie pour la fabrication de pratiquement n’ importe quel composite industriel, selon les chercheurs.

 MON COMMENTAIRE /Voilà quelque chose ( qui vient des chercheurs  du MIT :Brian Wardle ) qui pourrait être très utile en construction  et solidification de sandwichs de polymères et  susciter brevets et applications en industrie ( aéronautique notamment)

 Ref : “Aligned Carbon Nanotube Film Enables Thermally Induced State Transformations in Layered Polymeric Materials”

Jeonyoon Lee †, Itai Y. Stein †, Seth S. Kessler §, and Brian L. Wardle *

† Department of Mechanical Engineering, Massachusetts Institute of Technology, 77 Massachusetts Avenue, Cambridge, Massachusetts 02139, United States

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 4:

Le Monde selon la Physique (Physics world) avril 2015 :4 EME PARTIE

Tunable plasmon laser could sniff out cancer

Liquid gain material could turn tiny lasers into chemical and biological sensors

Des chercheurs américains disent qu'ils ont réussi à accorder la longueur d'onde de la lumière émise par un petit laser fabriqués à partir de dispositifs de nanocavités  plasmoniques. Je rappelle que dans un métal, un plasmon est une oscillation de plasma quantifiée,( ou un quantum d'oscillation de plasma.)

 Le laser de plasmon,  se résume  en  matrices de nanoparticules d'or entourées de molécules de colorant dispersées dans un liquide …..Il  est robuste et peut fonctionner à la température ambiante. Une utilisation importante pour le nouveau dispositif pourrait permettre de détecter les biomarqueurs du cancer à des concentrations très faibles……

MON COMMENTAIRE /   L avantage que j’ y vois est qu il est surtout  tunable ( accordable) par opposition à tous ces lasers ou l’on est tributaire d’une   fréquence  « subie ».

Je vous donne la référence de départ : Real-time tunable lasing from plasmonic nanocavity arrays

Ankun Yang,/Thang B. Hoang,   / Montacer Dridi,/   Claire Deeb,/   Maiken H. Mikkelsen, 

 George C. Schatz   /& Teri W. Odom   (Nature Communications  6, Article number: 6939 doi:10.1038/ncomms7939 Received  30 December 2014  Accepted  16 March 2015  Published  20 April 2015)

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5: Voici la semi-traduction promise :

Le Monde selon la Physique (Physics world) avril 2015 :4 EME PARTIE

ALMA debuts its high-resolution results

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Radio telescope makes new discoveries in its long-baseline configuration

Les résultats scientifiques des observations de plus haute résolution récemment  tentées par le Grand /  dispositif millimétrique  et submillimétrique  télescope d'Atacama (ALMA) sont décrits dans quatre documents destinés à être publiés ce mois-ci dans Astrophysical Journal Letters. Les observations faisaient partie d'une campagne visant à tester les capacités de ALMA lorsqu'il est installé  dans sa configuration en   ligne de base continue , et le résultat  ce sont  des images époustouflantes et des données pour cinq objets astronomiques. Il s’ agit notamment du disque de formation de planètes de HL Tau, l’astéroïde Juno et une galaxie à lentille à 12 milliards d'années-lumière. Ces résultats ne sont pas seulement riches  en  nouvelles idées, mais ils nous donnent aussi une idée des capacités incroyables qu’ ALMA fournira à l'avenir.

ALMA est un arrangement d’ antennes  de 12  et 7 m de diamètre qui observent le cosmos aux longueurs d'onde millimétriques / submillimétriques. Les antennes fonctionnent ensemble pour travailler par  interféromètrie, ce qui permet aux signaux provenant de chacune des antennes d’ être combinés pour simuler un télescope d’une   taille égale à la distance entre les unités individuelles. Le réseau fonctionne comme un zoom sur un appareil photo: les antennes peuvent être repositionnés  de sorte que la ligne de base du télescope simulé devienne  aussi petite que 150 m ou plus grande que 15 km de diamètre.

……………

La première découverte implique HL Tau, qui est une jeune étoile entourée d'un disque protoplanétaire - un disque de gaz et de poussière à partir de laquelle les planètes peuvent naître. Des observations détaillées d ALMA de cette région ont révélé une structure remarquable dans le disque: une série d'anneaux concentriques alternativement clairs et sombres ,  indicatifs des planètes prises en flagrant délit de  formation. L'étude de ce système est de permettre aux scientifiques de mieux comprendre comment les systèmes solaires à  multi-planète, comme la nôtre, se  forment  et évoluent. Voir la photo

This protoplanetary disc surrounds the young star HL Tau. ALMA has revealed a structure within the disc that indicates possible planet formation. (Courtesy: ALMA (NRAO/ESO/NAOJ))

This protoplanetary disc surrounds the young star HL Tau. ALMA has revealed a structure within the disc that indicates possible planet formation. (Courtesy: ALMA (NRAO/ESO/NAOJ))

Juno, qui est l'un des plus grands astéroïdes de la ceinture principale d'astéroïdes de notre système solaire, est l'objet de la seconde découverte. Les observations d'ALMA sur  Juno ont été faites quand l'astéroïde était environ  à 295 millions de kilomètres de la Terre. Les 10 images qu’  ALMA ont pris ont été « cousues ensemble » dans une  brève animation  qui montre l'astéroïde  tombant à travers l'espace en orbite autour du Soleil Les observations d'ALMA ne sont pas celles  de la lumière réfléchie, mais plutôt celles de la lumière de longueur d'onde millimétriques émis par l'astéroïde lui-même. La résolution de ces images est assez bonne  pour permettre d’ étudier la forme et même quelques caractéristiques de la surface de l'astéroïde - quelque chose qui est sans précédent  sur cette longueur d'onde.

 Mon commentaire : Je me doute  que cette  MAGNIFIQUE constatation    faite   sur ce disque protoplanétaire  contracté progressivement en planètes  va contrarier l’un de mes lecteurs .Je crois d’ailleurs comme lui que cette «  procédure gravitationnelle » n’est pas la seule pour  créer des  planètes ….et même isolées….Pourquoi pas

 A suivre


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