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démission de la Présidente de l’INA après l’affaire de ses frais de taxi : une très bonne chose

Publié le 28 avril 2015 par Mister Gdec

démission de la Présidente de l'INA après l'affaire de ses frais de taxi : une très bonne chose

Voilà une affaire rondement menée, et j'en suis fort aise. Quelques jours seulement après l'affaire des frais de taxi de la présidente de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), dont le siège est à Bry-sur-Marne, à une quinzaine de kilomètres de Paris, Agnès Saal, vient de donner sa démission, à la demande de Fleur Pellerin. Rappelons les principaux détails de cette histoire :

" Avertis par une lettre anonyme reçue à leur domicile, les membres du conseil d'administration ont découvert qu'elle avait dépensé près de 41 000 euros en dix mois pour ses déplacements. " En tant que présidente de l'INA, Agnès Saal a droit à un chauffeur de fonction pour ses déplacements. Mais, comme elle l'a expliqué devant le conseil d'administration, elle ne voulait pas lui imposer des journées trop longues. " Comme je ne peux pas le faire travailler douze à quinze heures par jour ni les week-ends, j'ai également un abonnement aux taxis G7, car je n'ai pas de permis de conduire. " Outre les déplacements de son fils, Agnès Saal admet elle-même que 7 500 euros ont été dépensés pendant le week-end. Et d'assurer que " l'usage professionnel du taxi pendant les week-ends représente environ un tiers ou un quart de la facture. " (source).

Cet argument n'a manifestement pas suffit à convaincre... Une affaire qu'elle avait eu le toupet de qualifier de simple " maladresse ".... Une véritable provocation pour les plus démunis, et pour tous ceux qui se serrent la ceinture aujourd'hui, dans le pays, assurément. Toutefois, malgré mon opposition globale au régime hollandais, je me dois de lui accorder sur ce coup là le bénéfice de la réactivité face à ce genre d'événements qui entachent à la fois son action, et constitue des verrues sur le visage de la vie démocratique de notre pays. Après l'affaire Cahuzac et Aqulino Morelle, cet heureux et rapide dénouement coupe fort à propos l'herbe sous le pied des anti-démocrates, du FN aux confusionnistes de tous poils, qui se nourrissent grassement de ce genre de turpitudes publiques. Ne pas laisser pourrir ce genre de situations, contrairement à ce qui se passait sous Sarkozy, est toujours de bon aloi, comme disait Maître Capello...

Post-scriptum : voilà une démission qui permettra à Anticor d' économiser son argent. j'en suis également content.


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