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Critiques Séries : One Big Happy. Saison 1. BILAN.

Publié le 01 mai 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

One Big Happy // Saison 1. 6 épisodes.
BILAN


Quand elle a été présentée, One Big Happy n’était qu’une nouvelle version de l’histoire de Will & Grace et après avoir vu le pilote, je dois avouer que j’avais trouvé ça assez médiocre. Non dénué de potentiel et de sympathie mais ce n’était pas suffisant pour faire de cette comédie, une comédie à succès. La série n’a eu de cesse d’utiliser des idées resucées du passé afin de tenter de nous faire rire sauf que cela ne fonctionnait pas du tout. En seulement six épisodes, One Big Happy n’a pas eu le temps de brasser beaucoup de sujets et donc beaucoup d’intrigues différentes. C’est l’une des raisons pour lesquelles cette série n’a probablement pas réussi à m’accrocher. Il faut dire qu’il est difficile d’attacher un téléspectateur à une comédie aussi formaté que celle-ci en seulement 6 épisodes. C’est un travail de longue haleine que One Big Happy ne fait pas de la façon la plus intelligente qu’il soit. Pourtant, le casting de cette comédie est plutôt bon, passant de Elisha Cuthbert à Nick Zano en passant par Kelly Brook. Ce ne sont pas forcément les plus grandes têtes de la comédie actuelle mais la première s’est illustrée comme l’un des meilleurs éléments de Happy Endings et le second avait plutôt réussi ses dernières apparitions dans le monde de la comédie et notamment lors de son arc narratif dans 2 Broke Girls.

Mais j’ai l’impression que One Big Happy s’arrête justement à la sympathie de son casting. L’histoire n’a rien de très original et ne cherche même pas à sortir de sa non originalité afin de nous délivrer d’autres choses. Liz Feldman, qui a déjà travaillé sur 2 Broke Girls, tente de transformer sa série en une sorte de formule qui est sensée gagner sauf que l’humour n’est pas suffisamment piquant ou en tout cas amusant. On ne sait pas trop dans quelle catégorie ranger cette comédie ça elle n’inspire rien d’autre que de l’indifférence. Et c’est bien ça le problème. L’histoire de base n’était pas mauvaise du tout mais elle n’est pas brillante pour autant. Disons qu’il manque là dedans une once d’originalité qui aurait pu faire de cette comédie une comédie remarquable, un peu comme a pu l’être The New Normal de NBC également créée par Ryan Murphy. Si cette comédie avait réussi à me séduire c’était que l’angle d’approche était plus original et permettait de refaire une sorte de Will & Grace moderne mais de façon complètement différente. Surtout que l’humour de One Big Happy était beaucoup plus piquant et moins répétitif. Heureusement tout de même que certains personnages ont une certaine forme d’alchimie dans One Big Happy sauf que la série entre un peu trop dans le moule qu’elle s’est créée.

Bien qu’il y ait donc des ingrédients intéressants et une volonté de faire changer les moeurs face à l’homosexualité, One Big Happy a trop de choses en commun avec des comédies que l’on pourrait regarder en rediffusion sur TV Land qu’à une comédie qui sait se distinguer par ce qu’elle raconte, ses personnages et son univers. One Big Happy veut raconter une historie de famille moderne et pourtant, on a l’impression que c’est tout sauf moderne. Les choses qui nous rappellent que l’on n’est pas dans les années 90 c’est tout ce qui fait référence à notre temps (les références culturelles mais aussi à la technologie et la mode d’aujourd’hui). Encore une fois, depuis les années 90 il y a eu tellement de nouveaux concepts de comédie pour parler de familles originales (Modern Family notamment) que de voir une série comme celle-ci semble régressif. Le sens de l’humour est assez vintage mais dans le mauvais sens du terme et ce malgré la belle énergie d’Elisha Cuthbert qui a énormément de mal à porter la série sur ses épaules malgré toute la volonté dont je peux faire preuve et elle aussi par la même occasion. Et notamment Prudence, le personnage de Kelly Brook qui est un gâchis immense au milieu de tout ça alors qu’elle n’a presque jamais l’occasion de briller et de montrer qu’elle a du talent. C’est un personnage qui pourrait être frais mais qui est enfermé.

C’est tout le problème de One Big Happy qui, dans sa volonté de faire une comédie originale et fraîche, ne parvient à rien faire des deux. On a donc l’impression encore et encore de subir cette comédie plus qu’autre chose. C’est une comédie avec un bon prémices mais trop de choses en même temps viennent s’additionner à la série et dès le premier épisode, on est déjà gonflé à bloc. Nick Zano est un peu trop transparent à mes yeux malgré sa gentillesse et son potentiel comique pendant que Cuthbert sous les traits de Lizzy reste fidèle à elle-mêem et rappelle forcément un peu ce que l’actrice pouvait faire dans Happy Endings.

Note : 4/10. En bref, déception.


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