Ca continue avec la cigarette : il sera bientôt interdit en Europe de fumer chez soi ou dans sa voiture sous prétexte de protéger les enfants. L'intention peut être louable, mais l'Etat et la loi continuent encore ainsi leur dangereuse pénétration dans la vie de la famille. Réaction d'un père de famille du Canada où ces mesures sont applicables :
"Ce n’est pas tant l’interdiction du tabagisme dans les voitures où des enfants sont passagers qui me dérange, mais le fait que le gouvernement brime ma liberté individuelle, lance un jeune père de famille. Est-il nécessaire de réglementer le bon sens ?"
Ce sociologue démontre le processus idéologique :
"Dès l’instant où on prend conscience des méfaits du tabagisme passif, la légitimité des mesures anti-tabac, quand il s’agit de la protection d’enfants, n’est contestée par personne (...) Le regard que la société portera désormais sur les parents insouciants ne sera plus celui de l’indifférence. Ce sera de moins en moins toléré ; un peu de la même manière que pour les parents qui giflent, qui battent leurs enfants. Les mentalités changent.Le droit d’ingérence sur les enfants des autres est inscrit dans la loi pour un certain nombre de points (maltraitance…), et les gens l’exercent. Le tabagisme passif pourrait arriver à faire partie de ce droit d’ingérence".
Et voilà le tour est joué. Si le danger était réellement aussi grave, que l'Etat interdise tout simplement la vente de tabac en France. Mais il faudrait consentir à des réductions de ses propres recettes...
Quant à la protection de l'enfance, que l'Etat remplisse ses devoirs en se prenant aussi à la drogue qui se répand de plus en plus tôt et de manière de plus en plus nocive sur le territoire de sa propre responsabilité : les chiffres sont scandaleux et incomparables avec ceux qui se passent dans la vie intime des familles.