La semaine prochaine, 500 amendements, principalement déposés par la droite, seront en discussion au Sénat. Il y a fort à craindre que le texte devienne encore plus défavorable aux salariés.
Comme le souligne le communiqué des le Collectif des amis du dimanche, le gouvernement Valls se fourvoie :
« Au lieu de songer aux mesures propres à endiguer la production d'environ 30.000 nouveaux chômeurs par mois, propres à inverser la courbe du chômage, le ministre de l'Economie a choisi de rester crispé sur un catalogue de mesures disparates, sans autres conséquences qu'un recul social en matière de droit du travail, et tellement peu crédible globalement qu'il a dû être imposé par la violence d'un article 49.3. »
Et, le collectif enfonce le clou :
« La grande distribution a déjà prévenu que la dérégulation du dimanche ne créant aucune croissance, elle n'entendait créer aucun emploi. Les grands magasins du boulevard Haussmann, dont la hausse de chiffre d'affaire est estimée à 10%, pourraient au mieux créer 2000 emplois. Mais combien de boutiques devront fermer, du fait de cette concurrence déloyale ? Combien d'autres vont devoir fermer aux Halles, sur lequel Unibail-Rodamco, par la voix de son PDG, réclame déjà la création d'une ZTI ? »
En définitive, je ne vois pas par quel miracle la future loi Macron réussirait là où les précédentes lois néolibérales de régression sociale ont échoué depuis plus de 30 ans, aussi bien sur le front de l'activité économique que sur celui de la création d'emplois. La loi Macron, énième occasion manquée de changer de politique, ajoutera de la désespérance sociale et profitera au Front national et au patronat.
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