Critiques Séries : Madam Secretary. Saison 1. Episode 22.

Madam Secretary // Saison 1. Episode 22. There But for the Grace of God.
SEASON FINALE

Je dois avouer que ce dernier épisode de Madam Secretary sait comment conclure l’histoire de la saison de façon assez intéressante. Au détour de quelques flashbacks, la conclusion de la saison se fait donc dans le plus simple appareil. Liz confronte Juliet et va se retrouver au centre d’une histoire afin de juger son implication dans l’histoire iranienne. Cette saison cherche donc à conclure l’historie de la mort du précédent Secrétaire d’Etat, Vincent Marsh. Je dois avouer que j’ai beaucoup aimé cette histoire qui changeait de ce que j’ai déjà pu voir auparavant. J’apprécie que la série ait délivré une aussi sympathique conclusion, cela permet aussi de voir que l’année prochaine Madam Secretary va se renouveler. Cet épisode cherche donc à nous raconter des choses complètement différentes, surtout sur la relation entre Liz et Juliet à la CIA, et la réponse que Henry a eu lorsqu’il a appris la promotion de Liz quand elle est passée Station Chief à Baghdad. Les flashbacks peuvent parfois être ennuyeux dans les séries et pour le coup, dans Madam Secretary ce n’est pas si mauvais que ça. C’est au contraire une façon de rapprocher les personnages. La relation entre Henry et Liz est l’un des piliers de cette série et cet épisode vient le démontrer une fois de plus.

Je pense que cet épisode cherche à établir où en est la relation entre ces deux personnages tout en nous confiant des choses sur le passé de ces deux personnages. C’est quelque chose que je n’attendais pas forcément et qui fonctionne plutôt bien. En tout cas, Juliet est un personnage important à la fin de cette saison et elle démontre qu’au fond, elle a énormément influencé la série. Ce n’est pas bête de la retrouver dans ce genre de situation, surtout que Liz est quelqu’un que j’apprécie énormément et que la relation qu’elle avait avec Juliet était bien plus complice que l’on aurait pu le penser au départ. C’est une relation détruite par une sale histoire et l’on peut comprendre pourquoi Liz est déçu mais aussi les enjeux pour Juliet. Elle a joué un jeu et Liz est tombé dans le piège tout simplement. Mais si Juliet joue un jeu et qu’elle remet en cause Liz, je me demande en quoi le fait qu’elle n’ait pas quitté la CIA aurait pu changer quoi que ce soit à l’histoire car Juliet serait encore une taupe. Et je vois mal Liz tuer quelqu’un à qui elle tient de toute façon. D’un point de vue purement politique, Madam Secretary tente des choses et veut nous offrir une nouvelle vision du personnage, de ce qu’il a fait durant toute la saison et la façon dont il a grandi (et évolué).

J’aime beaucoup Liz car elle est intelligente, capable et que c’est aussi quelqu’un de vrai. Elle peut parfois être naïve (elle l’a été pour Juliet), mais elle reste quelqu’un d’intelligent malgré tout. Elle a toujours envie de montrer qu’elle est quelqu’un de bien et c’est peut-être pour cela qu’elle se fait avoir parfois. Pour ce qui est de POTUS, je dois avouer que Madam Secretary a peut-être encore du mal à définir ce qu’elle veut faire l’année prochaine. Il y a forcément de quoi attendre des surprises et la fin de cet épisode laisse forcément attendre quelque chose de la part de Madam Secretary. Malgré tout, la relation entre Dalton et Liz est intéressante car la série veut nous démontrer que finalement, tout ce qui se passe dans cet épisode est là pour lier un peu mieux tout le monde et nous offrir une vision beaucoup plus globale de la série. Déjà renouvelée pour une saison 2, j’ai hâte de voir ce que la série a encore en stock pour l’année prochaine. L’épisode ne change pas la dynamique de la série et ne cherche pas à bousculer de trop la série pour une nouvelle saison. Mais ce qui m’intéresse le plus c’est de voir où est-ce que Liz peut aller au delà de l’intrigue de la mort du précédent Secrétaire d’Etat, de Juliet et des cas de la semaine.

Note : 6.5/10. En bref, fin de saison réussie qui permet de conclure l’histoire de la saison et de lier les personnages au travers de leur passé commun.