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Aurons-nous ou non des élections présidentielles en Mai 2017 ?

Publié le 10 mai 2015 par Raymond_matabosch

QUEL SORT SERA RÉSERVÉ AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES DE MAI 2017 ? SE DÉROULERONT-ELLES OÙ L’ÉTAT D'URGENCE, AGRÉMENTÉ DES POUVOIRS EXCEPTIONNELS, SERA-T-IL DÉCRÉTÉ AVANT ?

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Petit rappel sur l'état d'urgence : 

Suivant Wikipédia, « En France, l'état d'urgence « confère aux autorités civiles, dans l'aire géographique à laquelle il s'applique, des pouvoirs de police exceptionnels portant sur la réglementation de la circulation et du séjour des personnes, sur la fermeture des lieux ouverts au public et sur la réquisition des armes ».

Ce régime exceptionnel organisé par la loi no 55-385 du 3 avril 1955, coexiste avec d'autres modalités de gestion de crise: l'état de siège inscrit à l'article 36 de la Constitution, les pouvoirs exceptionnels inscrits à l'article 163 et enfin la théorie des circonstances exceptionnelles.

Les préfets peuvent interdire, sous forme de couvre-feu, la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux précis et à des heures fixées par arrêté, instituer « des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé », interdire de séjour « toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics » ;  le ministre de l'Intérieur peut assigner à résidence toute personne « dont l'activité s'avère dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics » ; le ministre de l'Intérieur ou les préfets peuvent « ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacle, débits de boissons et lieux de réunion » et « les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre » ainsi qu' « ordonner la remise des armes de première, quatrième et cinquième catégories ». Par disposition expresse, le ministre de l'Intérieur et les préfets peuvent ordonner des perquisitions à domicile « de jour et de nuit », prendre « toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et de la radio ». Les perquisitions peuvent être faites sans le contrôle d'un juge. La juridiction militaire, via un décret d'accompagnement, peut « se saisir de crimes, ainsi que des délits qui leur sont connexes ». Et le refus de se soumettre peut être passible d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux mois et d'une amende de 3.750 euros, ou les deux.

Petit rappel sur l'état de siège

Suivant Wikipédia, « Bien que n'ayant jamais été  utilisé en France, sous la Vième République, l'état de siège est un dispositif législatif que la Constitution française de 1958 a encadré dans son article 361. Il est codifié dans le Code de la défense. Il permet le transfert de pouvoirs de police de l'autorité civile à l'autorité militaire, la création de juridictions militaires et l'extension des pouvoirs de police. Il ne peut être mis en œuvre que sur une partie du territoire, après délibération du Conseil des ministres et avec signature présidentielle, lorsqu'il y a péril imminent du fait d'une insurrection armée, AUJOURD'HUI NOUS DIRONS TERRORISTE, ET L'ÉTAT FRANÇAIS N'ARME-T-IL PAS LES TROUPES DE DAESH EN ARMANT LES OPPOSANTS À L'ÉTAT SYRIEN COMBATTANT CONTRE LES TROUPES DE BASSAD AL ASSAD, UN DAESH QUI A PROMIS D'ÊTRE À PARIS AVANT 2020,  ou d'une guerre.... Pendant l'état de siège, il y a un transfert de pouvoirs des autorités civiles aux autorités militaires et le Président de la République ,est le chef des armées ce qui lui conférerait les pleins pouvoirs…

Regardons ce qu'il se passe en France.

Le Plan vigipirate est en place depuis des mois et des mois et il a été renforcé par des militaires, plus de 10.000 soldats, après les attentats du 7 Janvier 2015… En outre, depuis le mois de Février 2014, le code d’alerte du plan vigipirate qui comportait, auparavant, plusieurs niveaux d’alerte le plus faible, classé jaune, correspondait à une menace diffuse alors que le plus élevé, écarlate, visait à prévenir le risque imminent d’attentats majeurs, a été simplifié avec désormais seulement deux niveaux de mobilisation qui se caractérisent par une signalétique spécifique : vigilance et son logo rouge en forme de triangle, avec des côtés noirs, portant la mention « Vigipirate » et alerte attentat avec un triangle identique portant la mention « Vigipirate - Alerte attentat », NIVEAU EXTRÊME ACTIF DEPUIS FÉVRIER 2014 CE QUI LAISSE À PENSER QUE NOUS SOMMES DANS UN ÉTAT D'INSURRECTION TERRORISTE CE QUI LAISSE À PENSER QUE NOUS SOMMES QUASIMENT EN ÉTAT D'URGENCE OU EN ÉTAT DE SIÈGE… LE PLAN VIGIPIRATE-ALERTE ATTENTAT, AVEC SES PLUS DE 10.000 SOLDATS DÉPLOYÉS SUR L'ENTIER TERRITOIRE DE LA FRANCE LE LAISSANT PLUS À CROIRE…

Le gouvernement français QUI A EU RECOURT À LA PROCÉDURE D’URGENCE POUR LA PRÉSENTER ET LA FAIRE ADOPTER SANS QU'IL N'Y AIT EU DÉBAT PARLEMENTAIRE, vient de faire voter une loi sur le renseignement :

La loi sur le renseignement, marquant une rupture dans l’histoire de la justice, a été adopté, en première lecture, le mardi 5 Mai 2015, par l’Assemblée nationale. Elle renforce le pouvoir des services de renseignement, EN FAIT L'ARMÉE PUISQUE LE SERVICE DE RENSEIGNEMENTS DÉPEND, TOUT COMME L'ARMÉE, LA POLICE ET LA GENDARMERIE, DU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR, et au nom de la menace terroriste, tout citoyen devient un suspect en puissance.

Et si l'on regarde comment cette loi a été votée sans débat parlementaire, ce qui est du ressort de l’antiterrorisme et ce qui relève d’autres activités de renseignement : espionnage, contre-espionnage, cyber-sécurité, renseignement économique, surveillance militaire, etc. ont été occultés Dans ces domaines, rien ne justifiait la procédure parlementaire accélérée. Le gouvernement a utilisé les attentats de Janvier 2015 pour pousser une loi dont les enjeux dépassent largement le terrorisme. Ainsi, l’un des buts est de légaliser les pratiques des agents afin qu’ils ne puissent pas être condamnés, ce qui revient à reconnaître que jusque-là ces pratiques illégales, à l'initiative du pouvoir hollandiste qui les a initiées et en multipliant les cellules d'écoutes dans tous les ministères, à Matignon et à l’Élysée depuis 2012, se pratiquaient et à donner aux agents un blanc-seing pour s’introduire dans nos vies, alors même que la fonction première de la loi est protéger le citoyen.

La Plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), DONT LE GOUVERNEMENT N’A ADMIS L’EXISTENCE QUE SOUS LA CONTRAINTE DES RÉVÉLATIONS DU JOURNAL « LE MONDE », va trouver, par cette loi, un début d’officialisation. Désormais, les services seront autorisés à intercepter tous types de communications électroniques. Là encore, il aurait mieux valu prendre le temps de discuter posément des missions du PNCD et de ses limites. Tout cela au moment où, dans la foulée de l’affaire Snowden, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne commencent, au contraire, à se soucier, enfin, de fixer des limites aux atteintes à la vie privée. En plus, la loi de programmation militaire de 2014-2019 apporte des renforts en moyens et en personnel, en particulier aux départements d’interception des communications de la DGSE. Le paradoxe est que les services français ont trouvé dans les révélations de Snowden une justification supplémentaire pour demander plus de moyens au gouvernement : « Voyez tous les outils que nous n’avons pas ! »

Par cela, le gouvernement, le Premier Ministre, Manuel Valls, et le Président de la République, François Hollande, nous  prédisent, en recueillant d’énormes quantités de « métadonnées » sur les communications, les mouvements bancaires, les recherches sur internet des attentats et des crimes sous les jours et les semaines qui se profilent à l'horizon et plus encore quand on approchera des élections présidentielles de 2017… Ainsi, les citoyens lambdas français sont placés sous les feux d'une surveillance intrusive à grande échelle car le renseignement technologique repose sur l’idée que plus il y a de suspects, mieux c’est. Mais que fait-on lorsqu’on a allongé la liste des suspects ? Comment gère-t-on cette abondance ? Mohamed Merah et les frères Kouachi étaient sur la liste des terroristes potentiels, mais non sous surveillance effective, parce d’autres suspects étaient prioritaires….

Ainsi, toute forme de contestation, y compris non violente, va être considérée comme illégitime. Au nom d’une situation présentée comme exceptionnelle, des mesures exceptionnelles seront prises à cause d’un état de suspicion généralisé.  C’est la fameuse théorie du "précrime" et à partir d’éléments de suspicion plus ou moins étayés, un diagnostic de dangerosité, qu'elle se prolonge ou non par un acte criminel, sera dressé et le citoyen lambda français se verra, alors, retirer toute capacité de réflexion, toute autonomie d’action, il ne sera plus qu’une machine obéissant à des déterminations.

En France, en outre, l’extension quasi illimitée de la notion de terrorisme est portée par le Premier Ministre Manuel Valls qui en serine plein les oreilles des français, les préparant au pire comme s'il savait que le pire se produira. Alors, Valls, relayé par Alain Bauer, un proche de Manuel Valls, ou encore Xavier Raufer, n'a cesse de proposer de nouvelles mesures d’extension de la suspicion. A les en croire, les organisations terroristes internationales, les groupes mafieux, les petits délinquants, les militants de l’ultragauche, les hooligans et les jeunes immigrés en révolte relèvent d’une sorte de « continuum d’insécurité » qu’il faut combattre en un seul bloc. Des formules comme « guérillas dégénérées » ou « zones grises incontrôlables » renvoient à l’idée d’un danger susceptible de survenir en tout point du territoire. Le recours aux métaphores médicales vise à faire croire que l’on pourrait éradiquer le crime comme on éradique une maladie, pour peu que l’on y mette les moyens, des moyens d’exception, encore une fois ! Mais ces semeur de terreur blanche oublient que plusieurs sociétés ont déjà été secouées de puissantes vagues de terrorisme et ont appris à les gérer politiquement. Pour enrayer le conflit en Irlande du Nord, les gouvernements britanniques ont eu recours à toutes sortes de lois d’exception. Mais c’est bien en engageant une discussion politique que Tony Blair avait pu en venir à bout.

ALORS, CITOYEN ET RÉPUBLICAIN, NOURRIT DES IDÉES DE JAURÉS, JE M'INTERROGE... QUE SERA DEMAIN POUR LES FRANÇAIS ? ET AURONS-NOUS DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES EN MAI 2017 ? LES QUESTIONS SONT POSÉES...


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