La semaine dernière, nous avons présenté le timelapse, technique de photographie permettant de créer des séquences vidéo accélérées et d’obtenir les effets connus des nuages qui se déplacent dans le ciel ou du soleil qui se lève sur la ville en quelques secondes. Cette semaine, nous allons découvrir comment utiliser cette technique à un niveau supérieur – avec l’hyperlapse !
Vous vous en souvenez sans doute : lors d’un timelapse, la caméra doit rester absolument immobile afin d’éviter l’apparition de vibrations dans la vidéo. Mais que se passe-t-il si la caméra est alors déplacée parfaitement horizontalement autour d’un objet donné ? Un hyperlapse ! Pour le créer, on peut avoir recours à une caméra Dolly, mais un trépied, un peu de mathématiques et de patience offrent une alternative bien moins onéreuse !
Commencez par définir l’objet (un édifice ou une personne par exemple) qui va servir de point de référence à votre cadre. (point autour duquel l’hyperlapse résultant doit se faire). Veuillez attribuer ensuite la durée de votre choix à votre vidéo. Ainsi, pour un film de 3 secondes, une vidéo de 24 images par seconde aurait besoin de 3 X 24 = 72 clichés. Veuillez également définir la distance que doit parcourir la caméra entre chaque cliché. Si la distance totale sur laquelle la caméra peut se déplacer est limitée (par exemple le long d’un pont de 100 mètres), le calcul de la distance que la caméra doit parcourir entre chaque cliché se fait selon la formule :
Il est crucial de conserver la même distance entre chaque cliché pour obtenir un hyperlapse homogène et sans tremblements.
Pour finir, les plus grandes difficultés rencontrées lors de la création de timelapse et d’hyperlapse sont les vibrations qui apparaissent quand la caméra sélectionne automatiquement le niveau d’exposition. La sélection automatique fonctionne parfaitement pour les clichés isolés, mais comme nous voulons assembler un grand nombre de clichés ensemble, la modification du niveau d’exposition ou de la luminosité n’est pas souhaitée et causerait un scintillement dans le film final. Il est donc conseillé d’utiliser un niveau d’exposition manuel si possible. Si cela est nécessaire, la luminosité de la vidéo ainsi réalisée pourra être corrigée ensuite en post-production.
Maintenant que vous êtes prêts, passez de la théorie à la pratique ! Besoin d’un éditeur pour monter la vidéo ? Téléchargez la version test de 30 jours de Video deluxe ou de Video Pro X dès maintenant!
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