Toute une mission, n'est-ce pas? Effectivement. Et vous savez quoi? Je ne suis pas bien bien bonne là-dedans! Je suis celle qui demande toujours quelle heure il est, qui vérifie son téléphone aux dix minutes, qui se met toutes sortes d'alarmes pour ne rien oublier, qui cédule souvent assez serré mes soirées, etc. C'est assez rare que je me laisse porter par le temps... sauf aujourd'hui et les six prochains jours.
Je m'en vais décrocher, oublier la pression du temps, oublier de regarder l'heure, oublier de me laisser gérer par le temps, etc. On part en pré-vacances pendant le long weekend qu'on prend plaisir à rallonger de chaque côté. La bonne idée. Et on part... rien faire! Pas d'horaire, pas de planification: on va essayer de jeter au bout de nos bras le temps qui nous stresse pour véritablement en profiter. Manger quand on a faim. Flâner si la météo est plate. Aller se promener les lunettes soleil sur le bout du nez.
Une anecdote me revient quand je pense au temps. En fait, j'y pense souvent. Un jour, je demande à JeuneHomme à quelle heure la cloche sonne pour le dîner, car je devais aller le chercher pour un rendez-vous chez le dentiste. «Je ne sais pas!». Mais il sait lire l'heure, là. «Et les récrés, tu sais quand elles sont?». Même réponse. Pour lui, tout semblait normal et vraiment «pas grave». J'ai donc rangé ma face d'éberluée et je n'ai rien dit malgré le fait que j'étais un peu sous le choc. Et, en même temps, assez jalouse. JeuneHomme ne se stresse pas avec le temps. Il le vit. Il s'en fout, à la limite. Il y a des règles, oui, mais pourquoi s'en faire (on s'entends-tu que c'est Monsieur Lâcher-prise!). J'avoue que j'aimerais ça que le temps n'ait pas une si grande emprise sur moi. J'essaie vraiment de m'en défaire, mais je trouve ça encore difficile. Mais... j'ai un exemple à suivre avec moi! C'est le point positif!
Et j'ai quelques jours de congé pour trouver des façons d'y parvenir.