(Crédit photo : Sébastien Rio)
François Lamiraud a récemment battu le record de France de l’heure en cyclisme qui datait de 1958. Entretien sympa avec ce stéphanois d’origine.
Tu as débuté par du cyclisme sur piste avant de partir sur la route, des disciplines très différentes ?
Oui ce sont des disciplines très différentes mais l’une apporte à l’autre, elles sont complémentaires. J’ai commencé en faisant à la fois de la route et de la piste avant de me spécialiser davantage sur route. Quand on est jeune, on pratique plusieurs disciplines pour pouvoir être polyvalent ensuite.
Tu as récemment battu le record de France de l’heure, la plus grosse performance de ta carrière ?
Difficile à dire, c’est certainement l’une des plus belles victoires oui. Mais il y en a eu d’autres comme ma victoire sur le tour du Loir-et-Cher, une course du circuit professionnel.
Ta notoriété a changé depuis ce record ?
Les gens me reconnaissent un peu plus dans la rue, notamment depuis mon passage dans « Tout le sport ». J’ai le droit à de petits signes de sympathie dans la rue.
Est ce qu’avec ce record on peut imaginer que tu as le niveau pour être champion de France de contre-la-montre ?
Ce n’est pas tout à fait le même effort et surtout cela dépend du profil du contre la montre.
Le record de l’heure, c’est un effort très linéaire et régulier. Sur un contre-la-montre au relief plat, je peux être à mon avantage. En revanche, sur un parcours accidenté cela sera beaucoup plus dur pour moi avec les changements de rythme.
Tu consacres quel temps par semaine au vélo ? Hygiène de vie irréprochable ?
Le vélo c’est toute ma vie. J’ai une activité professionnelle à coté donc j’aménage les entrainements. En fonction de ça, je m’entraine entre 15 et 25 heures par semaine.
Oui, l’hygiène de vie est très importante. Le fait d’être régulier dans les efforts est primordial. Je ne peux pas me permettre 15 jours d’écarts suivis de 15 jours de régime draconien.
En France, le cyclisme sur piste a bien moins de notoriété que celui sur route alors que nos pistards sont parmi les meilleurs du monde, tu l’expliques comment ?
Le cyclisme sur piste est moins porteur, il y a moins d’argent que dans le cyclisme sur route. En plus de ça, sur piste, nous n’avons pas le tour de France qui est un véritable poumon pour le cyclisme sur route. Il y a aussi un manque d’infrastructures, beaucoup de vélodromes couverts ont été détruits.
Ton prochain gros objectif ?
Il n’y a pas une course en particulier, mon objectif c’est de gagner des courses sur route. Je suis un gagneur, j’ai soif de victoire.
Quelle importance a le matériel dans les performances ?
Le cyclisme est un sport mécanique donc c’est primordial. En optimisant le matériel c’est un moyen de gagner des Watts et donc en performance. Je fais donc très attention à cet aspect.
Merci beaucoup François, on te souhaite le meilleur pour la suite avec pourquoi pas d’autres records à la clefs
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Jack’s