X-Men : L'Affrontement Final (L'affrontement grotesque)

Réalisateur (de merde) : Brett Ratner
Genre: super-héros

Année : 2003
Durée : 104 minutes (trop long ! 20 suffisait !)

Avec : Des acteurs (de merde), c'est à dire Hugh Jackman, Famke Janssen, Patrick Stewart, Ian McKellen

J'ajoute, pour justifier tout le mal que je dis des effets spéciaux qui sont MOISIS dans ce film le CV HONTEUX de leurs responsables : j'ai nommé Michael Vezina qui a bossé sur des films nuls : 2012, Eragon, Les 4 fantastiques (il en a fait deux en plus, ce stakhanoviste de la feignasserie !), John Bruno qui a bossé sur des films nuls (Poltergeist 2, Rush Hour 3, Twilight 4 & Twilight 5) mais aussi deux ou trois bons, 'faut être juste (Avatar, c'est quand même du top niveau, en plus Abyss, True Lies.
Enfin si ça se trouve c'est Cameron qui les faisait lui-même, on sait pas…). Seulement voilà, ce type est quand même un tâcheron parce qu'il a réalisé des BOUSES comme T2 - 3D qui est une attraction du parc des Studios Universal à Hollywood (!!!), Virus avec Jamie Lee Curtis et Donald Shuterland (oui, comme ça, ça a l'air bien, et oui moi non plus, je connaissais pas, alors je l'ai vu exprès et c'est bien un navet (1) et des épisodes de Star Trek : Voyager, ce qui, je crois, se passe de commentaires, Craig Lyn qui a bossé sur… des films nuls, évidemment, tels Wanted et Abraham Lincoln, chasseur de vampires (d'accord, le deuxième est sympa, et les effets spéciaux sont plutôt bien gaulés pour un film de 30 M$… sauf qu'il en a coûté deux fois plus !), et Eric Saidon qui, lui a, il faut bien le reconnaître, bossé que sur des films corrects (même si Le Hobbit - un voyage inattendu est nul, les effets spéciaux sont magnifiques, à part ici bien sûr, mais c'était son premier film au pauvre chéri).

Résumé : Ca va mal chez les mutants ! Magneto recrute, Phénix est disparue et la guerre gronde ! L’heure est venue pour l’ « affrontement final ».

VOICI MAINTENANT LA CRITIQUE !!

La Critique : 

Après un premier opus qui introduisait un peu la saga aux non-initiés et un second qui frisait l'excellence et offrait, grâce à une scène d'attaque de la Maison Blanche et un fight final assez mémorable, quelques unes des meilleures scènes d'actions du début des années 2000, la saga aborde l'opus final qui, aïe aïe aïe, n'est pas signé Bryan Singer (qui était parti tourné cette bouse de Superman returns), mais par un tâcheron épouvantable, Brett Ratner (Le Casse de Central Park, Family Man, Rush Hour et compagnie, voyez !). Déjà, ça sent le roussi. Niveau box-office, le film sera un flop avec un coût monstre de 210M$ pour n'en rapporter que 234. Et à l'arrivée, Dieu que ce film est une merde !
Déjà, quand on est en 2006, après Le Seigneur des Anneaux, King Kong et Spider-Man, il me semble qu'on peut quand même se permettre de torcher des effets spéciaux CORRECTS !!! Et bien même pas !

Car mis à part un arrachage de Golden Gate Bridge fait avec une maquette assez comac, le reste du film se gargarise de SFX épouvantables, dont la hideur culmine dans la scène de la maison tellement grise, moche et moisie qu'on en chope la conjonctivite. Ce qui est un peu con puisque cette scène voit mourir l'un des personnages les plus importants de la saga...
Et bien tiens parlons-en des morts de personnages dans ce film ! Il y en a quand même deux de premier plan qui crèvent, et pour l'un, c'est dans une scène dont la mocheté ferait rugir 300, et l'autre, eh bien figurez-vous qu'on y assiste pas ! A côté de cela, Ratner s'amuse comme un gosse à rajouter tout un tas de personnages dont on a rien à foutre, en particulier Angel, qui ne SERT A RIEN !!!! Mais vraiment A RIEN. Il n'a AUCUNE utilité dans ce film, aucune, mis à part attraper son papa au vol à la fin.

Sinon on le voit deux fois dans le film et il crie trois sons. Du fan service débectant. Et si c'était pour nous dire, mon petit Brett, que tu sais faire des belles ailes, tu peux t'envoler direct pour la Tasmanie, histoire de voir si par hasard je n'y serais pas !! Ajoutez aussi à cet emplumé un carnaval de nouveaux mutants néo punks qui font d'avantage penser aux infectés de Doomsday (qui est, soit dit en passant, le pire film de Neil Marshall), dont un est une sorte d'hérisson dont on ne voit pas bien en quoi il est dangereux, et vous obtenez un ersatz lamentablement nul du carnaval de Rio, mais pas un film de X-Men !!
Le film empile les défauts avec allégresse, avec un combat final qui rivalise avec Kick-Ass 2 en ringardise et dont Brett Ratner veut montrer beaucoup, mais dont le spectateur ne voit rien, vu qu'il y a trop de personnages, dont on a pour chacun rien à foutre, qui se battent en même temps dans un plan d'ensemble mal éclairé.

Les rares bonnes idées du film, comme le personnage du Fléau y sont d'ailleurs sacrifiés avec audace (sérieux un type qui est trois fois plus musclé que Schwarzenegger qui finit en se cognant contre un mur !). Même Ian McKellen ne relève pas le niveau, vu qu'il n'a à dire que des dialogues moisis (le petit "Qu'ai-je fait ?!" à la fin est nul à chier). Remarquez que de ce point de vue-là, tous les acteurs sont logés à la même enseigne puisque même Hugh Jackman nous sort des répliques à la Matrix Reloaded (voire même Independance Day si je veux reprendre ce que disait le youtubeur cinéphile Durendal dans sa vidéo sur la saga X-Men.) Le tout se termine bien entendu sur un happy end épouvantable suivi d'une scène finale pseudo ambiguë qu'on avait vue à trois bornes à l'avance.
Je vous la dis pas puisqu'apparemment, même quand le film est plus merdique que les égouts de Paris, qu'il est une raclure de crachoir, une giclée de poubelle pestiférante et glaireuse, il ne faut pas SPOILER ! Ajoutez à cela une romance encore plus gnangnan que dans X-Men 2 entre Billy (dont l’ambiguïté autour de ses orientations sexuelles est ici complètement éclipsée) et Malicia, le premier ayant aussi décidé de flirter avec un Elen Page encore très loin de Juno et d’Inception, et vous obtenez le pire Marvel depuis Dardevil ! Le pire en plus c'est que je le savais que ce film était nul mais bon, vous me connaissez, je me suis dit que j'allais défendre ce pauvre petit orphelin de l'affection, ce petit être frigorifié et tout penaud qui erre dans les dvdthèque, apeuré dès qu'un méchant adulte lui met la main dessus.
Mais aaaaaah ! Que c'est chiant ! Que c'est moche, con, laid et foiré ! Pire que ça ? C'est Elektra en-dessous, y a pas ! Comme l'a dit Philippe Dijan dans Sotos, « Que sait-on d'un tas de merde tant qu'on n'a pas glissé dessus ? »

(1) "fuyez car l'ensemble est laid, vide, grotesque et surtout ennuyeux à mourir." (Planetcinema.com)

Côte : NA-VET  !

 HDEF