Riche en flavonoïdes et précisément en flavanones, le jus d’orange » 100% « , lorsqu’on en consomme régulièrement, montre avec cette petite étude, un modeste bénéfice sur les capacités cognitives et, en particulier la mémoire épisodique. Les conclusions, présentées dans l’American Journal of Clinical Nutrition, encouragent surtout à poursuivre les recherches sur les différents bénéfices de ces pigments naturels, antioxydants, particulièrement présents dans les agrumes.
Les flavonoïdes sont des antioxydants trouvés dans différents aliments d’origine végétale, déjà documentés pour de multiples avantages pour la santé. Certaines études ont suggéré que la consommation élevée de flavonoïdes peut avoir des effets bénéfiques sur la fonction cognitive.
Cette petite étude de l’Université de Reading a donc tenté d’évaluer l’effet des flavanones présents dans le jus d’orange sur les fonctions cognitives de 37 adultes âgés en moyenne de 67 ans, en bonne santé, qui ont consommé 500 ml de jus d’orange contenant 305 mg de flavanones naturelles chaque jour pendant 8 semaines, avant de passer à 500 ml d’une autre boisson (placebo) ne contenant que 37 mg de flavanones, sur la période suivante. Les participants ont passé une série de tests cognitifs avant et après chaque période de 8 semaines. Les boissons contenaient à peu près le même nombre de calories. Les chercheurs ont ensuite analysé les changements de performance cognitive et comparé les effets des 2 boissons.
L’analyse ne montre qu’un changement très minime par rapport au début de l’étude sur les performances cognitives.
- Sauf sur un test, celui de la mémoire épisodique, avec de meilleurs scores après 8 semaines de consommation de jus d’orange.
- Une seconde analyse identifie une interaction entre la boisson et les résultats cognitifs globaux, suggérant également dans l’ensemble, un effet positif avec la consommation de jus d’orange.
Un apport élevé en flavanones » pourrait » être bénéfique pour la fonction cognitive d’adultes âgés, concluent les auteurs. Une tendance obtenue sur un échantillon limité mais qui appelle à réévaluer par des études plus larges le potentiel protecteur de ce composé naturel contre le déclin cognitif lié à l’âge.
Source:The American Journal of Clinical Nutrition January 14 2015 doi: 10.3945/ajcn.114.088518