- Les Etats-Unis ont enregistré une croissance économique relativement forte, notamment au milieu de l’année 2014.
- La Réserve fédérale américaine est plus avancée dans le resserrement de sa politique monétaire
– les mesures d’assouplissement quantitatif arrivent à leur fin – que les autres banques centrales. Autres articles
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La plupart d’entre eux semble plutôt bien armée pour faire face aux risques associés à l’appréciation du dollar. Parmi les 5 pays les plus fragiles face aux variations du dollar – Brésil, Afrique du Sud, Indonésie, Inde et Turquie – les économistes de PwC estiment que seuls l’Afrique du Sud et la Turquie demeureront particulièrement vulnérables. Ces deux économies ont souffert d’importantes fuites de capitaux au cours des 12 derniers mois et continuent d’afficher des déficits élevés de leur balance courante. L’Inde, qui fait partie des « Fragile 5 », a amélioré sa situation en 2 ans depuis que ses législateurs ont adopté une politique monétaire plus rigoureuse. Couplée à la baisse des prix du pétrole, cette politique de rigueur a permis de réduire le déficit courant de l’Inde, de 4,8% du PIB en 2012 à 1,4% du PIB l’année dernière. Alors que le Brésil et l’Indonésie ne font pas partie des pays les plus vulnérables, leur situation doit être surveillée. Ces deux pays affichent des déficits courants assez conséquents, ce qui indique leur dépendance aux prêts étrangers. De plus, leurs monnaies ont connu des dépréciations à deux chiffres au cours des 12 derniers mois.
Les gouvernements sont protégés contre la hausse du dollar : Les économistes de PwC révèlent que la plupart des gouvernements des 14 pays étudiés ont un ratio dette publique extérieure/PIB relativement faible. Le ratio le plus important est celui du Mexique ; il s’élève à 16%. Les gouvernements des marchés émergents ont largement résisté à la tentation des crédits étrangers bon marché, contrairement aux acteurs du secteur privé. Par conséquent, ils sont moins exposés aux effets de l’appréciation du dollar.