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592 500 personnes en maison de retraite
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Complémentaires santé : un marché de 33 milliards d'euros
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Immobilier : la moyenne des prix de vente s'établit à 176 167 euros
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60 % des dirigeants de TPE sont des hommes
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Les pays du G7 ont créé 4,5 millions d’emplois depuis le début de la crise
En 2013, les ressources de la protection sociale augmentent plus fortement que l’ensemble des emplois, entraînant une baisse du déficit de la protection sociale. Celui-ci s’élève à 7,9 milliards d’euros en 2013, après 11,6 milliards d’euros 2012. Il est désormais trois fois inférieur au niveau record enregistré en 2010 (-21,9 milliards). Cette réduction s’explique par des recettes de protection sociale en hausse de 3,0 % alors que les dépenses progressent de 2,4 %. Le relèvement des taux de cotisations retraite et la réforme des règles d’exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires intervenus courant 2012 ont contribué, en partie, à soutenir la croissance des recettes en 2013. Au-delà de l’analyse de la protection sociale par risque, ce rapport présente, pour la première fois, une évaluation des dépenses totales consacrées à la politique familiale. Celles-ci représentent environ 4 % du PIB, soit entre 75 et 94 milliards d’euros, selon les conventions retenues. Ces dépenses sont constituées principalement des prestations légales liées à la famille et à la maternité, des droits familiaux de retraite et des mécanismes fiscaux.
Enfin, au niveau européen, les dépenses de protection sociale, qui représentent en moyenne près de 30 % de la richesse de l’Union européenne, augmentent moins rapidement depuis 2009, par rapport à la dynamique observée au cours des années 1996-2007. Cette tendance témoigne des politiques de maîtrise des dépenses publiques mises en œuvre par les États membres.
Si la crise de 2008 n’a épargné aucune économie, elle a aggravé les inégalités entre pays européens et fragilisé des groupes de population, notamment les jeunes, particulièrement touchés par l’augmentation massive du chômage. Les différents systèmes de protection sociale peinent, en effet, à stabiliser les effets de la crise pendant une période aussi prolongée. La situation est toutefois loin d’être homogène en Europe : les pays ont connu des trajectoires bien différentes et les clivages Nord-Sud se sont accentués.