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GLUCIDES: Ils ne sont pas à éliminer d'un régime alimentaire équilibré – Cell

Publié le 01 juin 2015 par Santelog @santelog

GLUCIDES: Ils ne sont pas à éliminer d'un régime alimentaire équilibré – CellCette petite étude sur différents régimes alimentaires réaffirme la nécessité d’apports raisonnables en glucides (sucres et fibres) dans un régime alimentaire équilibré, n’exclut donc pas les glucides mais ne contredit pas les nombreuses études prônant la limitation des sucres libres. Les conclusions, présentées dans la revue Cell et obtenues chez l’animal sont favorables à un équilibre des apports de lipides, protéines et glucides.

Les sucres, composants de base des glucides :

-   Les glucides ou carbohydrates font partie, avec les lipides et les protéines, des 3 grands constituants ou macronutriments de notre alimentation.

-   Les composants de base des glucides sont les sucres, dont les sucres simples, comme le glucose, le fructose et le galactose, les sucres doubles (ou disaccharides) comme le sucre de table (saccharose) et le lactose (sucre du lait).

-   Les fibres alimentaires (Polysaccharides non-amylacés) font également partie de la famille des glucides.

-   Les glucides représentent la source d’énergie la plus importante de notre organisme et doivent faire partie d’un régime alimentaire varié et équilibré.

Pour mémoire, les dernières recommandations de l’OMS sur des apports limités en  » sucres « , ne concernent que les sucres libres, et non des sucres intrinsèques présents dans les fruits et légumes frais entiers, ces sucres intrinsèques n’ayant jamais été associés à des effets nocifs sur la santé. Il s’agit donc précisément des monosaccharides comme le glucose et le fructose et des disaccharides comme le saccharose ou sucre de table qui sont ajoutés aux aliments et aux boissons par les fabricants ou à la maison. L’OMS a ainsi recommandé que ces apports en sucres libres ne dépassent pas 5 à 10% de l’apport énergétique total – principalement pour prévenir le surpoids et l’obésité.

Les chercheurs de l’Université de Sydney et des National Institutes of Health (US) ont mené cette étude sur l’animal, précisément 90 souris réparties pour recevoir, durant 8 semaines,

-   soit un régime avec un accès illimité à la nourriture,

-   soit un régime hypocalorique restreint représentant globalement 40% des apports caloriques du régime  » illimité « ,

-     tous les régimes comportant 20% de matières grasses et le même nombre de calories par gramme,

-   et l’un des 3 types de régimes :

  1. à faible teneur en protéines, riche en glucides,
  2. à teneur moyenne en protéines, moyenne en glucides,
  3. à teneur élevée en protéines, faible en glucides.

Après 8 semaines, les chercheurs ont comparé l’état métabolique et le poids des souris des différents groupes. Leur analyse constate que

·   Le régime hypocalorique restreint entraine la plus grosse perte de poids,

·   Le régime illimité 1 à faible teneur en protéines et riche en glucides donc qui correspond à la fois au plus gros apport alimentaire et à l’apport énergétique le plus élevé entraîne moins de prise de poids que les autres régimes illimités (2 et 3). Les chercheurs précisent que les souris concernées par le régime illimité 1 sont celles qui ont aussi les dépenses énergétiques les plus élevées.

·   Le régime illimité 1 entraine aussi des améliorations de l’insuline (niveaux plus élevés), une meilleure tolérance au glucose et une réduction du cholestérol similaires à celles obtenues, à l’identique pour les 3 régimes restreints.

Un régime sans restriction calorique ne signifie pas forcément prise de poids : Si compte-tenu du nombre de régimes testés, l’étude peut sembler complexe, la conclusion est simple : Un régime alimentaire sans restriction à faible teneur en protéines et riche en glucides apporte les mêmes améliorations métaboliques qu’un régime avec restriction calorique. Et cela donc indépendamment de l’apport énergétique.

Ici, l’expérience, menée sur la souris, montre que ce type de régime sans restriction n’entraine pas d’augmentation de la masse adipeuse ou de syndrome du foie gras.

L’étude suggère ainsi qu’un équilibre alimentaire et métabolique peut être trouvé, par l’équilibre des différents macronutriments (protéines, glucides et lipides), sans éliminer la majorité des sucres de l’alimentation.

Certes, les régimes restreints entrainent la plus forte perte de poids mais le régime sans restriction 1 n’a pas entrainé autant d prise de poids que 2 et 3.

Cette étude chez la souris va donc dans le sens des recommandations nutritionnelles actuelles, manger varié et équilibré.

Source:Cell Reports May 28 2015 Dietary Protein to Carbohydrate Ratio and Caloric Restriction: Comparing Metabolic Outcomes in Mice

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