Magazine Finances

Choisir le coworking transfrontalier : Focus sur Marc TEMPEZ de PERSPEKTIV

Publié le 02 juin 2015 par Alsagora @alsagora
Choisir le coworking transfrontalier : Focus sur Marc TEMPEZ de PERSPEKTIVNovoEco  à choisi de mettre en avant dans sa rubrique "Protéines"  ces jeunes créateurs-créatrices français-es et allemands-es  qui ont choisi "l'Outre-Rhin" pour  développer leur entreprise.
Tous ces jeunes créateurs-créatrices d'entreprises ont un point commun. Pour leur  premier ancrage en France ou  Allemagne il ont opté pour une solution   de coworking transfrontalier.
Je les ai donc rencontrés au sein de KIOSK Office à Offenburg ou à Strasbourg,  dans le premier espace de coworking transfrontalier en Europe.
Choisir le coworking transfrontalier : Focus sur Marc TEMPEZ de PERSPEKTIVFocus aujourd'hui  sur Marc TEMPEZ fondateur associé du Cabinet de Conseil en Recrutement PERSPECTIV
1. Quelle est votre activité, votre clientèle cible ?
" Perspektiv est un cabinet de conseil en recrutement dédié aux entreprises françaises installées dans les pays germanophones. Nous intervenons sur des missions nationales et internationales de recrutement de jeunes talents maîtrisant la langue allemande et destinés à occuper des positions stratégiques en Allemagne, en Autriche, en Suisse ou au Luxembourg.
Le recrutement s’effectue principalement autour du contrat V.I.E (Volontariat International en Entreprise). "
" Nous proposons, en parallèle, de former linguistiquement et surtout culturellement les nouveaux collaborateurs avant le début effectif de leur mission. 
L’objectif est de favoriser rapidement leur efficacité et leur productivité une fois en poste, par la maîtrise des procédés techniques et culturels propres au marché visé. "
2. Pourquoi avez vous choisi la création d'entreprise ?
" Je suis entrepreneur de nature, la création d’entreprise était donc pour moi quelque chose de très naturel dans ce sens. Elle ne s’est d’ailleurs pas imposée à moi, je l’ai souhaité afin de pouvoir répondre efficacement aux besoins que j’avais pu détecter sur le marché des V.I.E dans les pays germanophones. 
Cette niche n’étant occupée par aucun autre cabinet du secteur, je me devais d'apporter une solution pertinente aux entreprises françaises qui souhaitaient embaucher des jeunes mais qui ne trouvaient pas le profil correspondant à leurs attentes, notamment en raison des exigences linguistiques du marché germanophone. "
3. Quelles difficultés avez-vous rencontré ?
" Je n’ai pas vraiment rencontré de difficultés en soi, ou du moins, je ne les nommerais pas en tant que telles. Au début d’une nouvelle activité, il y a toujours un nombre important d’éléments que l’on ne peut connaître et qui influent, de près ou de loin, sur la rapidité de la mise en place d’un réseau, d’une première base de clients et sur la mise en œuvre des premières prestations. 
Quoi que l’on puisse dire, les procédures d’ordre administratif, juridique ou même commercial prennent du temps, et je dirais que la gestion de cet « empressement » a été ma principale difficulté rencontrée. 
On veut toujours aller plus vite, mais il faut savoir poser de bonnes fondations pour avancer plus rapidement ensuite, et l’on apprendra jamais mieux qu'en faisant et en allant à la rencontre des autres. "
4. Quelles aides avez-vous mobilisé ?
" Je n’ai mobilisé aucune aide financière ou autres subventions. J’ai tout simplement préféré allouer le temps que j’aurais pu passer à compléter des dossiers dont l’issue était incertaine, à mener à bien mes premières prestations. 
A la suite de mon lancement, j’ai eu tout de même la chance de pouvoir obtenir une réduction de mes charges sociales, en bénéficiant de l’Accre (Aide aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise) pour ma première année d’activité. 
En parallèle, on m’a également permis de percevoir pendant les quatre premiers mois une petite indemnité chômage qui m’a servi à payer quelques déplacements importants pour aller à la rencontre de mes premiers clients.Pour le reste, j’ai pu compter sur un nombre considérable de soutiens au travers de mes amis situés aux quatre coins de la France et de l’Europe pour pouvoir m’accueillir chez eux et me permettre d’optimiser au mieux les coûts liés au démarrage de mon activité. 
Cette aide a été pour moi la plus précieuse. "
5. Quel conseil donneriez-vous à quelqu'un qui veut franchir le pas de la création d'entreprise ?
" Je commencerais par dire que ce n’est, de toute façon, jamais le bon moment. Il ne faut donc pas hésiter à prendre sa chance et à tenter l’aventure après avoir sondé son marché, et découvert du potentiel ou des opportunités à saisir. 
Ensuite, tout dépend du profil de la personne en question, mais je dirais que la plus grande aide que l’on peut recevoir provient du soutien de ses proches et de ses amis. Il faut donc savoir mettre son égo de côté, et ne pas hésiter à retourner chez ses parents si la situation le permet, ou à demander à se faire héberger chez des amis proches afin d’éviter tout frais fixe important qui ne ferait que repousser la mise en oeuvre du projet. Enfin, je soulignerais le fait que l’on ne construit pas un business plan sur des subventions. 
La création d’une entreprise, c’est avant tout du travail et du terrain pour gagner des contrats. 
On ne gagne pas d’argent en mobilisant des aides, on en emprunte juste."
EN SAVOIR PLUS 
Choisir le coworking transfrontalier : Focus sur Marc TEMPEZ de PERSPEKTIV
PERSPEKTIV
Marc TEMPEZ - Directeur 
+33 (0) 6 13 78 94 32
www.perspektiv.fr
Retrouvez-nous  également sur les réseaux sociaux
Linkedin
Viadeo

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Alsagora 3649 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines