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[CLASSEMENT] - 45 - The Last Man on Earth (Saison 1)

Publié le 02 juin 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Last Man on Earth était l’une des comédies que j’attendais avec le plus d’impatience cette année et FOX a décidé de ne pas me décevoir. Cette comédie fraîche et délirante m’a offert tout ce que je pouvais attendre de sa part, parfois même plus encore. L’humour est bon et au delà de ça, la comédie sait aussi se renouveler et proposer des tas de choses aussi étranges qu’efficaces au fil des épisodes. A mi chemin entre une comédie feuilletonnante, une dramédie de chaine câblée et une sitcom pur jus, The Last Man on Earth mélange les genres très actuels de la comédie et en brise les codes à sa propre façon. Will Forte, le créateur de la série, s’est lâché au fil des épisodes afin de faire de sa comédie une comédie atypique, tant dans l’écriture que dans l’évolution des personnages. A un moment dans la saison, la série n’hésite pas à briser ses chaînes afin de rompre avec le schéma installé et faire ainsi quelque chose de complètement différent. Phil Miller est un homme normal et moyen. Sauf qu’une fois que tout le monde va disparaître et qu’il va penser être le dernier homme sur Terre, alors il va commencer à perdre la boule et à devenir plus ou moins tout ce qu’il n’aurait probablement jamais voulu devenir. Le casting aide beaucoup alors que Will Forte incarne le rôle principal de Phil (et l’on sent qu’il a mis un peu de lui dedans afin de tester authentique).

Mais il est rejoint par Kristen Schaal, déjà brillante dans 30 Rock, qui prouve ici une fois de plus tous ses talents de comédiennes. Ses apparitions sont souvent enchanteresse alors que la série parvient justement à nous surprendre grâce à des dialogues ciselés à une écriture malicieuse. Si son personnage de Carol est forcément le premier intérêt amoureux de Phil, ce n’est pas forcément comme ça que ce dernier l’entend car Carol n’est pas une top model alors quand débarque Melissa (incarnée par une January Jones - Mad Men - rayonnante) on ne peut qu’être séduits. Rapidement l’histoire évolue, afin de nous présenter de nouveaux personnages. Mais pas trop non plus histoire de rester cohérent mais l’histoire de jeune femme et d’une jeune fille va aussi changer la donne au milieu de la saison, donnant de nouvelles perspectives au personnage de Phil et une nouvelle façon d’écrire les personnages. L’autre originalité de The Last Man on Earth est de ne pas être qu’une comédie de genre, c’est aussi un drame. C’est plein de tendresse mais aussi de choses terribles. Le fait d’être seul au monde peut rendre cinglé mais pas seulement car c’est aussi une façon de rappeler que la condition humaine est faite pour ne pas vivre seule.

Ce qu’il y a de plus tendre là dedans c’est quand Phil devient émotionnel. Il a beau être un trou du cul de temps en temps, cela reste quelqu’un de touchant par moment. Et Will Forte a su capturer ce dont les téléspectateurs avaient besoin afin de nous faire plaisir. Au fil des épisodes on apprend à connaître le monde sans personne autour, l’idée de pouvoir découvrir de nouvelles choses, de faire ce que l’on veut sans parvenir à s’amuser comme on le voudrait (avoir un Monet dans son salon n’a finalement pas de grand intérêt). C’est aussi un épisode qui moque le matérialisme, la façon dont on vit de nos jours (face à ce que l’on vivrait si l’on n’avait plus le confort : l’eau courante, l’électricité, les toilettes qui s’évacuent normalement, etc.). Il y a tout un tas de petites choses qui en apparence sont simplistes et qui pourtant ne le sont pas du tout. Du début à la fin de la saison j’ai été passionné pour les relations entre les personnages et la façon dont est dépeint l’univers atypique de cette série dystopique. Son but n’est pas de nous dire comment c’est arrivé, mais seulement de raconter une aventure unique en son genre avec toute la comédie qu’il faut autour pour passer un agréable moment. FOX démontre aussi en ayant commandé cette série toute son audace.


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