Devious Maids // Saison 3. Episode 1. Awakenings.
On a bien failli ne pas voir de saison 3 de Devious Maids. Lifetime avait mis du temps pour renouveler une série qui avait certes perdu des téléspectateurs entre 2 saisons mais qui restait la série numéro un de la chaîne malgré tout (et étant donné que leur offre s’est amenuisée au fil des années, il fallait bien qu’ils conservent une série avec une identité forte qui leur colle bien à la peau, en l’occurence Devious Maids). Pour l’occasion, la série change de case et passe du dimanche au lundi soir, en espérant pour eux que cela soit payant. Avec le cliffangher de fin de la saison précédente, tout le monde se demandait qui allait mourir. Bien entendu, on a la raison très rapidement et l’on se rend compte qu’ils n’ont pas osé tuer l’une de nos femmes préférées. Cela aurait probablement été un peu facile de se séparer de nos personnages préférés, en somme. Rosie n’est pas morte et elle est même presque en pleine forme dans cet épisode. Pablo est de son côté mort, ce qui est facile. Tuer un personnage comme Pablo est un choix de direction assez simpliste pour Devious Maids dans le sens où c’est dire au revoir à un personnage qui ne servait pas à grand chose jusqu’à présent et puis c’est sans parler d’autres choses. La mort de Pablo, le mari de Zoila, apporte son lot de choses dramatiques mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus intéressant.
En effet, ce premier épisode veut avant tout nous permettre de prendre à nouveau la température de la saison. C’est l’occasion d’offrir quelques débuts d’intrigues comme par exemple Carmen qui se rend compte que son Sebastien n’est peut-être pas aussi intéressant pour elle qu’il ne semblait l’être sur le papier, ou encore Evelyn qui tente à nouveau de prendre son pied avec son mari, Adrian sauf que ce dernier a comme on dirait… la demi-molle. C’est assez drôle cette partie de l’épisode et cela rappelle aussi les intrigues légères d’une Devious Maids qui ne veut pas trop se prendre la tête. En guise de premier épisode, il fallait bien ça histoire de rapidement nous vider l’esprit et nous faire comprendre que ce que l’on va voir n’est pas ce qu’il y a de plus brillant au monde. Mais j’aime bien Devious Maids pour ce qu’elle peut faire de plus amusant. On retrouve alors la patte de Marc Cherry, un épisode qu’il a co-écrit avec Brian Tanen (un ancien de Desperate Housewives) et mis en scène par David Warren, un ancien réalisateur de Desperate Housewives également. En somme, Marc Cherry aiment garder les gens de son ancienne maison histoire de ne pas trop dépayser les fans de ce qu’il peut faire à la télévision américaine.
Peut-être que « Awakenings » aurait gagné à ne pas trop donner de place à certains personnages qui semblent arrivés plus ou moins au bout de ce qu’ils pouvaient faire. Je pense notamment à Valentina et son Remi d’amour. J’ai l’impression que Devious Maids tourne en rond avec ces deux là depuis 2 saisons et cela commence à faire un peu beaucoup. Ensuite, nous avons le cliffangher de fin qui annonce une nouvelle mort potentielle, une enquête et donc les filles qui vont se mêler des petites histoires des Powell (car il ne faut pas se mentir, les Powell sont toujours au centre de l’attention dès que quelqu’un est mort dans la série, comme quoi…). Finalement, si cette introduction à la saison est légère comme tout et que cela fait un bien fou de retrouver tout ce beau monde, j’espère que la suite de la saison saura être légèrement plus consistante que ça. L’épisode semble aussi plus ou moins balayer les conséquences du dernier épisode de la saison précédente en un clin d’oeil et c’est vraiment bête d’autant plus que j’avais aimé l’idée de ce cliffangher et je m’étais déjà préparé à l’idée de perdre quelqu’un d’important. Mais l’on a perdu… Pablo. Autant dire que l’on peut dire perdre la risette que l’on pouvait faire avant de démarrer l’épisode en se frottant les mains. Marc Cherry n’osera pas tuer une actrice tant qu’elle ne lui fera pas de procès…
Note : 5/10. En bref, une introduction légère, amusante parfois, mou du genou parfois aussi.