Nos gouvernements nous mentent. Or, ils sont supposés nous représenter. Etre nos élus, en quelque sorte nos serviteurs. Ils le font parce qu'ils estiment que nous nous opposons à notre bien. Si nous savions pourquoi ils nous réforment, nous le refuserions. Voici une des conclusion de la série de billets sur communication et changement.
Mais n'est-ce pas une prédiction auto-réalisatrice ? C'est parce que nous savons que l'on nous ment, mais aussi que tous les changements du gouvernement ratent !, que nous sommes méfiants, et que nous faisons rater le changement ! Et si nos politiques s'interrogeaient sur ce que démocratie veut dire ?
(Un second paradoxe est la légitimité d'une telle pensée. En quoi un homme politique peut-il estimer qu'il possède des capacités significativement supérieures à celles de la nation ?)