En septembre 2012, une amie habitant Vauréal (95) me parle de l'initiative de jeunes val d'oisiens ayant décidé de lancer un journal web d'information de proximité.
Elle me suggère de proposer des articles, la rédaction étant ouverte à recevoir du contenu " prêt à publier " notamment pour pouvoir se focaliser sur le développement du média.
Ce média, c'était CERGYVIE, bientôt rebaptisé ACTU95.
Séduite par la démarche et le ton du média, je me suis lancée en proposant régulièrement des articles sur les sujets que je maîtrise le plus : l'écologie, le monde de l'emploi, la vie sociale ou encore l'utilisation en sécurité du net.
Et j'y ai pris goût. Réellement et sincèrement.
Et peu importe si je n'habite pas dans le Val d'Oise ! J'ai même caressé le rêve de voir l'expérience adaptée à mon département de résidence...
Pendant près de 3 années, les lecteurs de mes deux principaux blogs - Les Scribouilles et Le calepin RH - ont vu fleurir des coups de pub pour la lecture d'ACTU95, quand on aime on ne compte pas !
Juin 2015. ACTU95 annonce la fin de son aventure.Je ne reviendrai pas en détail sur les motifs de cette fin prématurée alors que le journal avait déjà embauché un journaliste et que des perspectives de développement étaient bien engagées...
Des décisions iniques concernant les subventions allouées à la presse de proximité, la fatigue des fondateurs lassés de se battre dans une atmosphère de gabegie auront eu raison de la survie d'ACTU95.
Alors, que restera-t-il d'ACTU ?Une belle aventure née de la volonté de proposer autre chose aux lecteurs du Val d'Oise ?
Un sentiment d'injustice devant ce qui prive les citoyens d'une autre voix d'information ?
L'envie de secouer le système malgré tout ?
Peut-être un peu de tout cela mais plus encore : des lecteurs ravis d'avoir lu un journal fait pour eux et ancré dans leur vie quotidienne et qui en redemandent, l'ouverture vers d'autres horizons pour les fondateurs en sortant grandis de leurs 5 années de travail journalistique.
Et c'est bien tout ce que je peux leur souhaiter.
Pour finir, je vous laisse le soin de lire l'article mettant un terme à ACTU95.
Tout y est. Ni plus, ni moins...