Le chanteur belge Stromae avait fait la une la semaine dernière à l’annonce de son rapatriement en urgence en Europe pour raisons médicales. Le concert qu’il devait donner à Kinshasa fut annulé.
Suite à cette affaire, certains médias belges avaient publiés un article laissant sous-entendre une autre raison sur son rapatriement. Voici un extrait de l’article paru sur le site de 7 sur 7 :
A Kinshasa, les rumeurs allaient bon train sur les raisons de l’annulation, d’autant que la société congolaise chargée de la promotion du concert avait indiqué la veille que la star avait été retenu à Brazzaville à cause de problèmes de visa rencontrés par certains techniciens de son équipe.
Alors, le bruit court que les visas ont été refusés parce que Stromae est « Rwandais », et à Kinshasa, on n’aime pas trop les habitants du Rwanda, pays qui a envahi par deux fois la RDC entre 1996 et 2003 et est régulièrement accusé d’entretenir l’instabilité dans l’est du Congo.
Aujourd’hui, Auguri Production et Mosaert confirment les raisons médicales : Stromae subit les effets secondaires sérieux d’un traitement prophylactique (préventif) antipaludique. Ils confirment que son état de santé impose un suivi médical dans les prochaines semaines. Stromae ne pourra pas reprendre ses activités pour le moment, tous les concerts sont annulés jusqu’au 2 août 2015.
Le site Huffington Post va plus loin dans l’analyse du médicament que le chanteur a absorbé en analysant les effets secondaires du Lariam tels qu’ils sont décrits par l’Institut Pasteur :
L’apparition sous traitement de troubles neuro-psychiques tels qu’une anxiété aiguë, un syndrome dépressif, une agitation, une confusion mentale, des tendances suicidaires ou même des troubles mineurs tels qu’une tristesse inexpliquée, des céphalées, des vertiges ou des troubles du sommeil, doit conduire à l’interruption immédiate de cette prophylaxie.
Et d’ajouter que :
En septembre 2013, le journal anglais The Independent dénonçait les effets du Lariam sur de nombreux soldats britanniques qui avaient développé après traitement des tendances psychotiques et suicidaires.
Le rythme effréné et le stress permanent que Stromae vit depuis la sortie de son second album auront certainement joué dans la non-acceptation de la molécule de méfloquine. Un proche aurait affirmé à Europe 1 que Stromae n’est même pas en état de passer un coup de téléphone.