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Manque-t-on de reconnaissance au travail ?

Publié le 17 juin 2015 par Paulmysuccess @MySuccessSAS

Objet insaisissable par excellence, la reconnaissance au travail est à la fois individuelle et collective, elle concerne autant la personne que son travail, et elle peut être aussi bien financière que symbolique. Avec toutes ces dimensions, la reconnaissance au travail est bien souvent mise à mal : elle doit pourtant s’inscrire au sein même d’une organisation et se fondre ainsi dans les pratiques courantes de gestion des ressources humaines.

Définition

C’est une reconnaissance qui est fondée sur l’appréciation d’une personne comme quelqu’un méritant respect et considération et qui possède des besoins et une expertise qui lui est propre. Cette reconnaissance vise à apprécier et à évaluer les résultats d’un travail à souligner les issues : elle s’intéresse, finalement, à la contribution de chaque travailleur pour valoriser son expérience et son savoir-faire.

Les 4 dimensions essentielles de la reconnaissance au travail

La reconnaissance au travail repose sur 4 piliers essentiels que l’on pourrait définir comme la reconnaissance du travail, la reconnaissance de la personne, la reconnaissance de l’effort et la reconnaissance des compétences.

– Pour la reconnaissance des personnes, cela signifie que l’on s’intéresse à l’humain avant tout, que l’on porte son attention sur une personne à part entière et non sur un employé par exemple et non un employé. On parle de reconnaître untel ou unetelle et non « la responsable marketing » ou « le comptable… ».

– Pour la reconnaissance des résultats, l’approche est plus comportementale, c’est-à-dire qu’on s’intéresse aux résultats effectifs, à des mesures qui sont chiffrés, observables, mesurables. On suppose alors que l’individu agit en vue d’obtenir de tels résultats. Généralement, ce type de reconnaissance s’effectue par le biais d’une prime, d’un salaire à la hausse, d’un intéressement aux bénéfices.

– Pour la reconnaissance à l’effort, cela porte sur les risques encourus, l’engagement de la personne, l’effort fourni, les motivations, l’équilibre psychique de la personne au travail. On est tout à fait dans une reconnaissance symbolique.

– Enfin, pour la reconnaissance des compétences, on prend en compte les valeurs et principes moraux.

Combler le manque de reconnaissance au travail

Le manque de reconnaissance au travail est un facteur de stress pour les employés et cadres et il importe que l’entreprise développe une véritable politique de reconnaissance au travail. D’après une récente étude, la majorité des salariés estiment qu’ils n’ont pas la reconnaissance méritée sur leur lieu de travail.

Comment y remédier ?

Il faut d’abord parler à son patron, à son manager, lui montrer votre intérêt et votre volonté de faire mieux. Ensuite, il faut lui faire savoir que vous menez un projet à son terme et que si quelqu’un vous a aidé, ne pas oublier d’en partager le mérite. C’est aussi à l’employé, au salarié de créer un environnement propice au feed-back : n’hésitez pas à demander un éventuel retour avant de livrer un travail terminé.

Que vous soyez patron, manager ou employé, il faut encourager et féliciter publiquement les personnes en question pour les résultats fournis.

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