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Comtoujours, un namer aux multiples talents

Publié le 19 juin 2015 par Creads @creads

A 18 ans, Comtoujours a deux rêves : devenir journaliste et travailler dans la communication. Quelques années plus tard, Comtoujours les a réalisés, ce qui ne l’empêche pas de continuer à rêver. Amoureux des mots, il les manie avec efficacité comme namer pour Creads, avec poésie pour son groupe de musique et avec virtuosité pour son futur roman.

Comtoujours aime :
– Le slogan d’Air France : « faire du ciel le plus bel endroit de la terre » pour sa poésie
– Bien manger, c’est un vrai terrien

Comtoujours a la bougeotte :
La preuve ? Ses nombreux voyages dans les pays nordiques (Ecosse, Norvège, Finlande) et pays de l’Est (Croatie, Bosnie) qu’il aime « pour la lumière, l’atmosphère et la qualité de vie ».

comtoujours

L’espace de travail de Comtoujours le résume parfaitement : un ordinateur, un carnet, des guitares et un peu de bazar !

Du journalisme à entrepreneuriat, il n’y a qu’un pas ?

Déterminé et pugnace, Comtoujours se fixe très tôt l’objectif de monter sa boite avant 35 ans. Pari tenu.

Mon parcours est un peu chaotique : mon bac L en poche, j’ai suivi une licence d’histoire. J’ai rapidement débuté mon métier de journaliste dans la presse écrite régionale. J’ai travaillé 15 ans pour la Dépêche du midi, Midi Olympique et le Trait d’Union Agricole. Le journalisme, c’était un rêve mais au bout de 15 ans, l’envie n’était plus intacte. Il était temps de passer à autre chose.
Et autre chose, c’était naturellement la communication, une autre passion dans ma vie.

Une belle expérience de communiquant

A 35 ans, Comtoujours réalise son deuxième rêve en créant son agence de communication à Toulouse.

J’étais seul et je travaillais avec des prestataires de services. Durant 10 ans, j’ai créé des logos et des textes publicitaires pour des entreprises locales. C’était une jolie expérience mais progressivement, je me suis vu étouffé par les charges. Tout ce que je gagnais passait dans le RSI [le Régime Social des Indépendants, NDLR]. Les deux dernières années ont été vraiment très difficiles, j’ai fermé ma boîte et je l’ai remonté avec le statut d’autoentrepreneur.

Jouer avec les mots pour sortir du cadre

Quel est le rapport entre un concepteur-rédacteur, un auteur et un pion ? Comtoujours n’est jamais là où on l’attend.

Aujourd’hui, je suis assistant d’éducation (c’est-à-dire pion) au collège Jean Jaurès à Toulouse. J’ai réussi à exercer ce métier à ma manière en fondant le journal du collège « l’Echo de Jean Jaurès ».

Une façon de reboucler avec son histoire personnelle ? Car l’arrière-grand-oncle de Comtoujours a lui-même travaillé avec Jaurès.

Je pilote une équipe de 10 rédacteurs. Avec ces collégiens, on réalise une conférence de rédaction 1 fois par semaine et ils doivent me livrer leurs articles en temps et en heure. Une façon de les rendre autonomes et responsables, d’encourager leur esprit critique et de créer un trait d’union entre tous les intervenants du collège. Ensuite, il est édité sur un papier glacé, je suis très fier du rendu final.

Faire confiance à son instinct pour créer des noms

Il découvre Creads et apprécie l’idée de la communauté, depuis, il s’y connecte tous les jours pour continuer à jouer avec les mots.

Je suis inscrit sur la plateforme Creads pour son côté ludique, je m’y fais plaisir en proposant des noms. Ce n’est plus mon métier principal mais j’aime bien l’idée de faire des brainsto assez fréquemment. C’est comme si je faisais la gymnastique du cerveau. Du coup, je suis presque toute la journée connecté au site de Creads à l’affût de nouveaux projets, autant qu’à Facebook et Orange actu en tous cas !
J’aime bien aussi l’aspect « concours » et « compétition », de pouvoir se comparer à d’autres.
Mon approche est vraiment spontanée, je n’ai pas de réelle méthode. J’y vais à l’instinct et je vois « ce qui sort » sur le moment. Ce que je recherche, ce sont des noms qui parlent à tous et il me semble que cette méthode fonctionne.

L’intuition, source de coups de cœur dans la création de nom

Instinctif et intuitif, Comtoujours réalise un coup de maître en remportant un concours lors de sa première participation.

Je me souviens très bien de mon premier projet de création de nom. Je m’étais inscrit 15 jours auparavant et j’ai participé. Il fallait créer un nom pour une société de fourniture d’électricité et de matériel. Le nom est venu de suite avec l’expression « échec et mat » que j’ai remodelé en « élec et mat » pour électricité et matériel. Premier essai gagnant, une belle surprise et une vraie fierté.

Un talent lié à sa culture littéraire très marquée par les auteurs manipulant les mots.

Je lis beaucoup d’auteurs classiques. Le lien entre eux est leur façon de s’approprier la langue en jouant avec les mots et les images. J’apprécie beaucoup Franz Kafka et Jean Giono notamment.

« Encore des mots, toujours des mots rien que des mots »

Comtoujours écrit autant qu’il lit et déploie son univers à travers différents arts.

J’écris des textes de chanson pour un duo monté en famille. Vous pouvez d’ailleurs l’écouter et me donner votre avis sur nos chansons. 
Je suis particulièrement inspiré par Georges Brassens et Boby Lapointe.
Récemment, mon fils a également mis la main sur un roman écrit il y a une trentaine d’années et il l’a adoré. Il traite des rapports humains à travers l’histoire d’un groupe d’amis qui se forme à la fac et que l’on suit. On l’a publié par épisodes sur Facebook avec de bons retours. Aujourd’hui, je songe à l’autoédition.

Merci, Comtoujours d’avoir partagé avec nous ton parcours singulier. On te souhaite une belle réussite dans tes différents projets.


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