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EXERCICE d'ENDURANCE extrême et risque d'empoisonnement du sang – International Journal of Sports Medicine

Publié le 22 juin 2015 par Santelog @santelog

EXERCICE d'ENDURANCE extrême et risque d'empoisonnement du sang – International Journal of Sports MedicineL’exercice extrême peut causer la fuite de bactéries intestinales dans la circulation sanguine, entraînant un empoisonnement du sang, révèle cette étude australienne qui a suivi, durant plusieurs jours des sportifs participant à une série d’événements d’endurance extrême. Les conclusions, présentées dans l’International Journal of Sports Medicine, montrent l’importance d’une préparation progressive –dont celle du système immunitaire- pour ce type d’épreuves, même …moins extrêmes.

Les chercheurs de l’Université Monash ont suivi des athlètes participant à des ultra-marathons qui durent plusieurs jours, ont analysé des échantillons de sang prélevés avant et après les épreuves. Ils constatent que cet exercice d’endurance va modifier la paroi intestinale, la rendre plus perméable au point de laisser échapper de l’intestin des bactéries appelées endotoxines qui vont se diffuser dans la circulation sanguine. L’organisme déclenche alors une réponse inflammatoire systémique comparable à celle d’une infection sévère.

En même temps, l’étude révèle que les personnes qui sont en forme et en bonne santé et ont bien suivi un programme de formation régulier et adéquat leur permettant d’aborder ce type de compétition vont développer  » les bons  » mécanismes immunitaires et sans effets secondaires.

En revanche, les participants mal préparés notamment en cas de chaleur vont se retrouver avec des taux élevés d’endotoxines dans le sang et une réponse du système immunitaire exagérée pouvant conduire à la septicémie.

C’est la première étude à identifier un tel lien entre endurance extrême et stress  » intestinal « .

Ses résultats rappellent l’importance de bien respecter les lignes directrices adaptées aux épreuves d’endurance, dont la réalisation d’un bilan de santé préalable, puis le suivi d’un programme de formation, planifié sur un mois minimum, destiné à la mise en forme et l’adaptation progressive de l’endurance. Les athlètes bien préparés vont alors se doter de niveaux plus élevés de l’interleukine 10, un agent anti-inflammatoire, qui leur permettra de mieux amortir la réponse à l’effort.

Mais attention, ces consignes ne sont pas réservées aux grands marathoniens. Une épreuve d’endurance est jugée  » extrême  » dès qu’elle dure plus de 4 heures d’affilé.

Source: International Journal of Sports Medicine via Eurekalert (AAAS) Extreme exercise linked to blood poisoning (Visuel Fotolia)


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