Pour toi, voyageur débutant

Par Evelyne Chevrette

On a pratiquement toutes (et tous, pas de discrimination pour vous les garçons!) rêvé de voyager, de partir loin de notre petit confort quotidien. Je sais pas pour vous, mais l’émission vol 920 de cet automne m’a donné le goût de partir en titiii. (Et aussi toutes les beaucoup trop belles photos qui passent dans mon fil d’actualité instagram!) Mais on a possiblement tous eu peur, aussi. Peur de l’inconnu, peur de se perdre, peur de s’ennuyer, peur de se faire voler…Bref, on choke! Aujourd’hui, je vous donne justement des bonnes raisons de ne pas choker, n’est-ce pas merveilleux?! OK je me trouve vraiment nice en ce moment, mais j’écris sur un sujet qui sort un peu de ma zone de confort donc soyez indulgents svp!

Avoir la motivation nécessaire

Je me suis entretenue avec une de mes amies qui m’a parlé du trip qu’elle a fait cet été. Ce qui la poussé à partir, c’est d’abord et avant tout son désir d’apprendre l’anglais. En fait, c’était rendu un besoin urgent, puisqu’elle devait communiquer à des anglophones à son travail. Outre ça, c’était aussi un défi personnel. «J’étais jalouse de toutes ces personnes qui me parlaient de leurs périples : un tour de l’Europe, quelques semaines en Asie, un mois en Afrique, la traversée du Canada sur le pouce…Toutes ces personnes qui me comptaient leurs histoires semblaient si enrichies de toutes leurs expériences. Je regardais des photos de leurs expéditions, et je les jalousais. J’avais envie de vivre ça moi aussi. De grandir à travers une expérience. De rencontrer des gens. De voir de nouveaux paysages. D’avoir des choses à raconter.», dit-elle. Karine sentait que c’était le bon timing, mais en fait, je crois que le bon timing n’arrive jamais vraiment. Je crois plutôt qu’on doit le créer, si on le veut vraiment. Peu importe le moment, certains compromis devront être faits.

Un petit arrêt à Banff!

Comment s’organiser?

Karine a fait des recherches sur Internet, pour commencer. Elle a recueilli des renseignements dans des agences de voyage, mais son aide la plus précieuse, c’était ses ami(e)s. Comme elle me la si bien dit, les voyages, c’est un sujet qui interpelle tout le monde. Ça leur a fait plaisir de la conseiller. Elle s’est aussi posée quelques questions du genre : Sur quel site aller réserver ma chambre à l’auberge de jeunesse? Où acheter mon billet d’avion? Combien de temps à l’avance? Quoi apporter? Combien de sacs de voyages? Comment voyager à petit budget? …….C’est important d’au moins prévoir le minimum à l’avance. Et quand on est insécure, on prévoit le maximum!

Classique de San Francisco!

Et les bouts plus tough?

Comme toute personne (relativement) normale, Karine avait des craintes. Heureusement, elle a trouvé le courage de les partager. Elle a publié un article sur Facebook et a reçu une tonne de mots d’encouragements. Il n’y a rien comme le support de ses proches pour se donner un bon coup de pied au derrière! (Pour ne pas dire un autre mot) Elle a aussi décidé de partir un peu moins longtemps que prévu, étant donné que c’était son premier voyage toute seule. L’important selon elle, c’est d’y aller à son rythme. De s’écouter. «Pour me sentir moins toute seule, j’ai décidé d’apporter mon ordinateur avec moi, et de tenir un blog pendant mon voyage. Le danger avec ça était de tomber dans le piège et de passer trop de temps sur mon ordinateur, mais ça n’a pas été le cas. J’ai pu visiter au maximum et chasser l’ennui en gardant contact avec mes amis via Facebook et mon blog.», a-t-elle rajouté. Elle termine en disant que le fait de voyager toute seule la poussé à aller vers les autres voyageurs. Karine a rencontré des personnes fantastiques qu’elle compte revoir dans le futur. Les gens dans les auberges de jeunesse étaient toujours prêts à l’aider. Comme quoi on est jamais vraiment toute seule…Tout est bien qui fini bien!