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CYTOMÉGALOVIRUS: Rappel d'une menace pour les bébés à naître – CMV Action

Publié le 01 juillet 2015 par Santelog @santelog

CYTOMÉGALOVIRUS: Rappel d'une menace pour les bébés à naître  – CMV ActionUn nouveau rapport rappelle le risque de transmission durant la grossesse de ce virus déjà bien connu comme principale cause d’infection transmise par la mère à son nouveau-né. Le cytomégalovirus (CMV) peut rester des années en dormance dans le corps de la mère et peut être transmis à l’enfant in utero ou au cours des changes ou des repas. Des mesures classiques de prévention des infections, comme le lavage fréquent des mains après l’entrée en contact avec des fluides corporels restent la meilleure protection contre le risque d’infection.

L’infection au cytomégalovirus humain (HCMV), un virus de la famille des herpès virus, est l’infection la plus commune transmise de la mère à son nouveau-né et l’une des principales causes de surdité chez l’Enfant. Le virus se transmet par les fluides corporels comme la salive et l’urine.

Chaque année aux Etats-Unis, ce sont 20 à 30.000 enfants qui naissent infectés par le CMV et environ 10 à 15% d’entre eux sont à risque de développer une perte auditive. En France, 1% des femmes enceintes font une primo-infection à CMV pendant la grossesse et l’infection materno-fœtale à CMV touche 0,5 à 2 % des nouveau-nés français. Il n’existe actuellement aucun vaccin disponible sur le marché contre le CMV.

CMV Action, l’association caritative à l’origine de ce rapport souhaite sensibiliser aux risques sévères associés au virus et rappeler les meilleures mesures de prévention, y compris aux professionnels des services de maternité et de santé. Car CMV est  » insidieux « , il ne provoque pas de symptômes chez la plupart de ses hôtes dont la plupart ignorent qu’ils portent le virus. Ainsi, on estime qu’environ 80% des adultes seraient porteurs du virus en dormance. Certaines personnes vont néanmoins développer des symptômes de type grippe, comme la fièvre, le mal de gorge et une inflammation des ganglions.

Le virus présente un vrai risque en cas d’immunodéficience ou lorsqu’une femme enceinte infectée le transmet à son bébé.

La transmission mère-enfant :

·   Une femme peut transmettre in utero une infection à CMV actif à son bébé. L’infection à CMV doit être active chez la mère, c’est-à-dire soit récente via une nouvelle souche soit en cas d’affaiblissement du système immunitaire.

·   13% des bébés infectés auront des complications à la naissance (petite taille gestationnelle ou de naissance, jaunisse ou une éruption cutanée, hypertrophie de la rate et du foie, pneumonie ou infection pulmonaire).

·   Certains bébés développeront des complications plus sévères comme une perte d’audition, une déficience visuelle ou un trouble de l’apprentissage.

A la lecture de ces incidences et conséquences, l’infection à CMV apparaît comme un fardeau de santé publique négligé, d’autant que la plupart des femmes enceintes ne reçoivent aucune information ni conseils sur le CMV au cours de leur grossesse. C’est donc un appel aux professionnels de la périnatalité à mieux informer les femmes enceintes et à leur rappeler les mesures de base pour réduire les risques d’infection. Ensuite, la surveillance des professionnels de santé sur le fœtus et le nouveau-né doit être renforcée avec une attention toute particulière aux signes éventuels d’infection à CMV. Enfin, c’est un appel à plus de recherche sur un vaccin.

Source:CMV Action June 2015 We Need to Talk About CMV

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