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Tapas, vers une nouvelle façon de consommer

Publié le 03 juillet 2015 par Kfjznefzirz

Un an après le lancement du bar à tapas de Carrefour, on voit l’offre de mets festifs espagnols s’étendre dans la grande distribution. Les grandes marques comme les PME tentent de se faire référencer sur ce segment, qui comprend par exemple les spécialités froides à picorer avec caviar d’aubergine et brochettes ou les croquetas (boulettes à consommer chaudes).

Saupiquet s’inscrit dans cette démarche et lance une nouvelle marque inspirée par et du nom de son illustre fondateur, Arsène Saupiquet. Après avoir abandonné les conserves de légumes, l’entreprise leader sur le marché des conserves de la mer se recentre sur son cœur métier. Le directeur général Eric Humblot profite à présent des conseils du chef étoilé au Michelin Eric Reithler pour « industrialiser ses produits ». Après les maquereaux grillés en boîte, la marque investit le marché en croissance des sardines, un mets typique des tapas. Emboîtées à la main dans la petite usine bretonne, elles sauront satisfaire les consommateurs traditionnels (les plus de 50 ans) comme les plus jeunes, qui les redécouvriront après les années cantine, simplement posées sur une tranche de pain beurrée.

Fds OLIVE 2

Sardines à l’huile d’olive Arsène Saupiquet, PV : 1,85€ l’unité

L’équipe marketing nous confie avoir travaillé un concept destiné à inspirer authenticité et qualité. On regrette cependant que celui-ci n’ait pas été poussé jusqu’au bout : on reste loin du design d’antan. Le portrait d’Arsène hésite entre le contemporain et le rétro, presque « hipster ». Cela traduirait-il une volonté de conquérir cette cible ? A noter que la tendance rétro n’est pas nouvelle en marketing. Cependant, l’exécution, ici encadrée par une PLV, un livre de marque etc. se prête bien au produit.

Saupiquet a choisi l’hippodrome d’Auteuil pour son lancement. Il faut dire que le fondateur était lui-même un fan de courses. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a baptisé son ingénieux système d’ouverture de boîte, « la clé jockey club ». C’était le premier de l’histoire intégré à la boîte elle-même. Mais le choix du lieu tient aussi au fait que, comme les tapas, les hippodromes ont le vent en poupe en ce moment, à en juger par les investissements publicitaires des établissements. Eux aussi cherchent à rajeunir leur image et invitent des artistes de la scène contemporaine : Lilly Wood & The Prick à Chantilly pour le prix de Diane ou encore Cassis à l’un des afterworks de l’hippodrome de Vincennes. De quoi conquérir de nouveaux consommateurs pour Saupiquet.


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