Un remède contre la canicule peut être aussi : la poésie ! Quelques mots qui rafraîchissent, qui nous renouvellent l’âme, nous laissent partir à tire-d’aile vers un ailleurs…
Je vous ai choisi un extrait de la première partie de « Proche des larmes », paru aux éditions Les Déjeuners sur l’herbe.(*)
Laissez-vous emporter par la musique des mots, laissez infuser en vous les émotions (ou les idées, ou les questions, ou les souvenirs, etc.) que cela suscite. C’est un peu de bonheur qui devrait surgir des vers… Je vous le souhaite !
Les couronnes de glycines
Le long des façades en fête
Pour annoncer l’été
Les coquillages ont les stries
Des vagues éternelles
L’oreille collée aux rails
Tu crois entendre rouler la vie
Et l’odeur du goudron chaud
Sous l’empreinte des chaussures
La futaie paraît vide
Mais respire de mille présences
Mais quelle est cette fièvre
Dans les arbres fruitiers
Sur le faîte des toits d’ardoise
Dans les étangs alourdis ?
Tu dois me croire sur parole
Ce sont les anges qui s’amusent
* http://www.lesdejeunerssurlherbe.com/proche_larmes.html