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La Grèce, jadis, et toujours, berceau de la démocratie.

Publié le 06 juillet 2015 par Guy Deridet

Mes réflexions sur la victoire de Tsipras en Grèce.



On ne saurait mieux résumer la situation ! On ne saurait mieux résumer la situation ! On ne saurait mieux résumer la situation ! Avant le référendum la situation était très claire pour Tsipras.

Depuis un bon moment déjà les prêts consentis (!) avec intérêt à la Grèce ne lui permettaient plus qu'une chose : à rembourser même pas sa dette mais les intérêts e sa dette.

L'Europe a agi avec la Grèce comme n'importe quel usurier vreux (pléonasme ?) envers ses débiteurs : bel exemple de solidarité Européenne. Ceci est d'autant plus immonde que ces prêts avec intérêt non négligeable sont financés par la B.C.E à taux zéro ! A cet égard l’Allemagne et la France n'ont pas été les dernières à user et même abuser de cette"facilité"

Par deux fois la Grèce a rempli les objectifs d'austérité imposés par la Troïka. Par deux fois on l'a renvoyé dans ses cordes en lui demandant encore plus d'austérité.

Le seul but de Tsipras avec ce référendum, désormais gagné pour lui, c'est d'obtenir la restructuration de la dette Grecque, qui permettra enfin à ce pays d'envisager de sortir un jour de l'austérité. Ce que même le FMI préconise désormais !

Si dame Merkel et les moutons qui la suivent acceptent leur défaite, la dette grecque sera restructurée, Tsipras continuera la politique d'austérité nécessaire et les grecs pourra envisager un avenir meilleur.

Dans le cas contraire, les grecs eux mêmes, déclaraient hier soir au mégaphone :

«Si on avait dit oui, ils nous tuaient. En choisissant, le non, on se suicide. On a décidé de mourir comme on l’entend »

Si la Grèce est dans cette situation aujourd'hui, je rappelle que ce n'est pas la faute du peuple grec mais de l'oligarchie corrompue jusqu'à la moelle qui a dirigé ce pays avant l'arrivée de Tsipras au pouvoir. Laquelle oligarchie fut plus que soutenue à l'époque par ceux là même qui aujourd'hui fustigent la nation grecque.

Enfin, le moins qu'on puisse dire est que, quelle que soit la suite des événements, l'Europe à montré, avec le drame grec, son vrai visage. Cette institution, que nous avons tous aimé à ses débuts, n'a plus qu'un seul but désormais, comme l'a écrit Jacques Sapir : imposer au peuples de l'Europe, par tous les moyens (et ils n'ont pas été très reluisants avec la Grèce) l'idéologie néo-libérale que de plus en plus d’européens supportent de moins en moins.

Γυψ ΔΕΡΙΔΕΤ
Aujourd'hui, je suis grec, et fier de l'être.


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