Laurent Fabius est très actif sur le domaine de la question climatique et des urgences entourant cet enjeu mondial. A telle enseigne qu’il l’insère dans chaque déplacement au nom de l’Etat Français. En mars à Copenhague, en avril en Arabie saoudite où il suggérait au 1er producteur de pétrole au monde de repenser son mix énergétique, à Paris, où il intervenait sur les émissions de CO2 face au premier ministre indien, Narendra Modi, venu acheter des Rafale. Et au Groenland, sous les latitudes polaires où il intervenait encore « sur le changement climatique ».
L’enjeu est considérable. Pour preuve, la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21), sera accueillie en France du 30 novembre au 11 décembre. Elle devrait permettre de sceller un accord universel à Paris qui permette de contenir la hausse du thermomètre à 2°c d’ici la fin du siècle, seuil au-delà duquel les scientifiques mettent en garde contre des dérèglements majeurs. Ce n’est donc pas rien.
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A ce sommet, le plus grand événement diplomatique jamais organisé par la République française, quelques 47 000 personnes seront attendues. Or, depuis que Laurent Fabius est Ministre des Affaires Etrangères, les négociations climatiques font partie intégrante de ses prérogatives ministérielles. Voilà pourquoi il œuvre au succès du Président de la République dans le combat français pour sauver la planète.
Il a composé une équipe sérieuse, rompue aux discussions multilatérales, d’une soixantaine de personnes. Selon les demandes du Président, le chef de la diplomatie dispose d’une « responsabilité globale de la négociation multilatérale » tandis que Ségolène Royal, Ministre de l’écologie s’attache à « la construction d’une position européenne ambitieuse » et à « la mobilisation de la société civile ». Complémentarité.
Celui qui a lancé (fin des années 1990) le concept de « social-écologie » n’est pas un « écolo » mais bien un responsable conscient des problèmes d’environnement. Laurent Fabius a visité l’archipel norvégien du Svalbard, dans le cercle polaire arctique, dont il garde « le souvenir vif de blocs se détachant de la banquise avec un bruit effroyable ». Il est aussi allé dans le village de pêcheurs d’Ilulissat, sur la côte occidentale du Groenland, accompagné du ministre danois des affaires étrangères, Martin Lidegaard, pour constater que le glacier a reculé de 10 kms en quelques 10 ans.
Le Ministre des Affaires étrangères et du Développement international fait de la lutte contre le dérèglement climatique une de ses priorités.
Dans la perspective de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques en décembre 2015 à Paris et afin d’explorer les différentes manières qui pourraient être mises en œuvre pour sensibiliser le grand public aux enjeux climatiques, il a reçu les principaux présentateurs météo pour un petit-déjeuner de travail le 3 juin 2014 :