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Critiques Séries : The Fosters. Saison 3. Episodes 1 et 2.

Publié le 08 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Fosters // Saison 3. Episodes 1 et 2. Wreckage / Father’s Day.


L’an dernier, la série s’était achevée sur un accident de taille qui avait préparer le départ d’un personnage de longue date. Le départ de Jake T. Austin du casting de la série ne pouvait que lui faire beaucoup de mal, surtout quand sur la fin de la saison 3 son personnage, Jesus, passait son temps à s’aérer la peau face caméra. C’était très sympathique visuellement pour le téléspectateur. Le seul problème c’est que j’aurais apprécié que Jesus reste et qu’un autre personnage quitte la série. Je pense par exemple à Brandon. La relation de ce dernier avec Callie n’est pas ce que je préfère, sans compter que j’ai énormément de mal avec ses histoires de piano. C’est très joli, cela a même délivré pas mal de très bonnes et belles scènes au fil des saisons. Cette année, la série veut faire les choses un peu différemment et c’est pour cela qu’elle veut nous proposer des intrigues peut-être un peu différentes tout en gardant ce qui fait le succès de cette série depuis le début. Durant ces deux épisodes, l’une des intrigues les plus importantes est celle de Jude et Connor. Leur relation est mignonne comme tout. Le père de Connor a eu du mal à accepter l’homosexualité de son fils, mais il va falloir s’y faire (et la fin de « Father’s Day » est là pour tenter de faire évoluer sa pensée).

A côté de ça, Jude a du mal à accepter sa relation avec Connor. Je trouve que la série fait cependant des tas de choses très intelligentes avec ces personnages que je ne m’attendais pas du tout à voir. La relation prend forme petit à petit afin de devenir une sorte d’écrin. On voit chacun des deux personnages se retenir. Pour une chaîne aussi conservatrice que ABC Family, je trouve que de parler d’homosexualité est nécessaire et surtout très bien traité. Si cela a déjà été le cas avec Stef et Lena, nos deux parents adoptifs préférés et héroïnes de la famille Adams Foster, il était aussi temps que cela puisse se poursuivre d’un point de vue des enfants. Le choix de parler d’homosexualité chez des jeunes aussi jeunes que Jude et Connor est une occasion de parler de l’homosexualité autrement, sans implication sexuelle directe. En effet, c’est innocent comme tout et les deux partages plus les sentiments qu’autre chose. L’homosexualité est souvent traitée dans les séries d’un point de vue adolescent mais où le sexe entre en ligne de compte. Là non. Ce n’est qu’une attirance romantique et romancée avec beaucoup de délicatesse. Je comprends que les scénaristes ne veulent pas tout précipiter en espérant que la série continue de prendre son temps car c’est ici l’un de ses atouts.

Au delà de ça, la famille doit gérer les conséquences de la mort de Jesus et de l’accident. Je trouve dommage que l’on reprenne plusieurs jours après l’accident. J’aurais adoré que la série gère les conséquences directes (car même si l’on a quelques images, ce n’est pas suffisant à mon goût). De plus, j’ai l’impression que les scénaristes veulent absolument oublier qu’il y a eu un accident car dans le premier épisode les conséquences sont gérées de façon un peu trop rapide à mon goût. Plutôt que de se concentrer sur toutes les intrigues pour la saison, se concentrer vraiment sur les conséquences aurait été un poil plus judicieux. Dommage. Je ne peux pas trop en vouloir à The Fosters non plus car j’entrevois aussi l’envie de se rebooter afin de changer complètement de direction cette année et de nous offrir une saison beaucoup plus lumineuse. C’est en tout cas ce que laisse à penser ces deux premiers épisodes. Du côté de Callie, elle se retrouve toujours dans des situations assez étranges. Vous imaginez vous dans votre vie vivre tout ce que Callie a vécu durant les 2 premières saisons de The Fosters ? Non, et cela ne semble pas être suffisant. Elle va rencontrer quelqu’un à la recherche de son frère, forcément il faut que cela tombe sur elle. Mais une fois de plus Callie fait les choses bien.

Le second épisode est tout aussi sympathique, voire peut-être un peu plus par rapport à ce que cela implique dans la relation entre un père et son fils. Stef et Lena organise un brunch pour la fête des pères et c’est l’occasion de mettre les pères des personnages à l’honneur. Chacun trouve une fois de sa place dans l’épisode, créant un flot d’émotions, surtout vers la fin de l’épisode, inattendu. Finalement, ce retour de The Fosters est assez efficace. Il y a un lot d’intrigues dont la série a le secret. La mixture aurait pu être parfois un peu mieux mais globalement je n’ai rien à redire sur le sujet.

Note : 6.5/10 et 7.5/10. En bref, un joli retour pour une jolie série.


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